En riposte à l’attaque frontale des lobbies LGBT français « ADHEOS », l’ONG Jamra vient de rendre publique sa réponse. Une rétorque pour mieux adosser le combat contre l’homosexualité au Sénégal.
In extenso, le communiqué de l’ONG Jamra :
DANS LEUR COMMUNIQUÉ de presse, en date du 29 novembre 2020, le lobbies LGBT français « ADHEOS », après avoir qualifié Serigne Modou Lô Ngabou (SAFINATOU AMANE) et Mame Mactar Guèye (JAMRA) de «dirigeants extrémistes religieux», tout en les comparant aux «terroristes de Daesch ou de Al-Quaîda», avait demandé au ministre de l’Intérieur français, Gérard Darmanin (voir fac-similé) que le chef de la «milice religieuse extrémiste de Touba», Serigne Modou Lô Ngabou, leader de Safinatoul Amane, ainsi que le vice-président de JAMRA, «sa vitrine associative», Mame Mactar Guèye, «fassent l’objet d’un signalement aux fins de leur non-admission au système d’information Schengen».
EN CLAIR, LGBT-FRANCE-ADHEOS demande fermement au ministre de l’Intérieur français de «veiller personnellement à ce que Serigne Modou Lô Ngabou et son soutien public Mame Mactar Guèye fassent l’objet d’une INTERDICTION administrative du TERRITOIRE, considérant que leur présence en France constituerait une MENACE GRAVE POUR L’ORDRE PUBLIC ET LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE».
SUITE À LA GRANDE MOBILISATION du dimanche 23 mai dernier, initiée par le Collectif « And samm jikoyi », dont JAMRA est membre fondateur, exigeant le renforcement des sanctions pénales contre les frasques provocatrices des « gordjiguénes », par le biais d’une loi criminalisant leurs abominations, les tenants du lobbies LGBT-FRANCE-ADHEOS sont revenus à la charge.
EN SUS DE SAFINATOU AMANE et de l’ONG ISLAMIQUE JAMRA, ils ont à présent élargi leur plainte en y incluant nos honorables Khalifes Généraux, qui ont signé la pétition de « And sameu Jikko-yi », ainsi que les responsables de cette coalition.
IL N’EN FALLU pas plus pour que JAMRA soit assaillie, par Mail et Messenger, de messages d’indignation, bien comprise, de la part de compatriotes de divers segments sociaux, réclamant une application de la RÉCIPROCITÉ, en demandent notamment à JAMRA de rendre publique la liste d’éminents « boroom ñaari turr » sénégalais, que JAMRA détient par devers elle.
CERTAINS « followers » y vont même jusqu’à étayer leurs revendications par des « flashback » du spectaculaire contentieux judiciaire ayant opposé, en 1985, JAMRA à la Loge Maçonnique de Dakar. Laquelle avait intenté un procès à Abdou Latif Guéye et à JAMRA, pour « diffamation et injures publiques ».
ILS SONT NOMBREUX nos compatriotes, à se souvenir qu’il a fallu que JAMRA se décidât « in-extremis » à rendre publique une seule page (sur 5) de la liste des francs-maçons sénégalais, pour que ces derniers daignassent battre en retraite. Avant de se résoudre à retirer tout bonnement leur plainte, par les soins de leur avocat français, Maitre Danon. À la grande satisfaction de l’avocat de JAMRA, Maitre Babacar Niang.
PAR HONNÊTETÉ MORALE, nous nous devons de préciser que si JAMRA a finalement remporté ce bras-de-fer judiciaire, qui l’opposait à nos francs-maçons locaux, c’était non seulement grâce à la mobilisation exceptionnelle de milliers de croyants de ce pays, qui avaient envahi très tôt, le jour du procès, le Tribunal du Cap Manuel, mais également au soutien inestimable du Khalife Mame Abdou Aziz Sy Dabakh, dont le sermon incendiaire anti-franc-maçon est aujourd’hui disponible sur YouTube. Sans oublier les soutiens logistiques de Serigne Abdou Ahad Mbacke, par le biais d’un de ses lieutenants d’alors, Serigne Mountakha Mbacké (l’actuel Khalife), et de Baye Seydi Thiaw Laye, Khalife des Layénes.
NOTONS qu’après la publication de cette première partie de la liste des francs-maçons sénégalais, avec mention « À Suivre », en bas de page, largement distribuée au sortir des « Salaatul Jumah » des Mosquées de Imam El Hadji Yahya Diop de la Gueule-Tapée, de celle de El Hadji Rawane Mbaye de la rue Blanchot, et surtout sur l’esplanade de la Grande Mosquée de Dakar, il y eut des drames poignants dans certaines familles, auxquelles appartenaient les francs-maçons (députés, journalistes, avocats, responsables religieux…) que JAMRA avait ainsi démasqués.
IL EST ENCORE frais dans les mémoires que plusieurs ménages volèrent en éclats. Il y eut au moins deux pères de famille, hauts cadres dans l’Administration, qui furent contraints de s’auto-exiler. L’un n’est plus de ce monde. L’autre vit toujours à Atlanta (USA), où il a pu acquérir la nationalité, après avoir épousé une américaine.
LE PLUS SIDÉRANT dans tout ça est que, suite à ces profondes déchirures familiales, consécutivement à ce coup de grâce infligé par JAMRA à la Loge maçonnique de Dakar, ce sont les mêmes va-t-en-guerre qui, naguère, EXIGEAIENT A TUE-TETE que la liste des membres de la Loge de Dakar fût publiée, qui se sont ensuite retournés machiavéliquement contre JAMRA, notamment à travers les colonnes de l’hebdomadaire satirique indépendant « Le Politicien » du défunt Mame Less Dia, pour traiter JAMRA de tous les noms de carpeaux et nous traîner dans la boue : «Waa Jamra xawi na ñu sutura ay gorr»… «Tass na ñu ndiabootu diw» !
FORTS DE CETTE AMÈRE EXPERIENCE, nous saurions donc gré à tous ceux qui, aujourd’hui, réclament à cors et à cris que nous rendions publique la liste des « gordjiguénes » des 16 associations LÉGALEMENT RECONNUES par l’État du Sénégal, de juste se contenter d’un modeste échantillon desdites associations LGBT sénégalaises. Car JAMRA ne fera pas preuve d’autant d’irresponsabilité en révélant certains détails, comme leurs noms, prénoms, siège social, etc., au risque de reproduire la tragédie récemment notée dans un pays ouest-africain. Où, c’est connu, des expéditions punitives anti-gays furent organisées par des « justiciers populaires ».
DES HOMOSEXUELS subirent, en pleine rue, le fameux châtiment qualifié par la presse locale de « supplice du collier ». Consistant à enfiler de vieux pneus au niveau des reins et du cou de l’homosexuel, avant d’y mettre le feu. Lors de ces spectaculaires scènes de lynchages collectifs, PLUSIEURS HOMOSEXUELS PERIRENT. Mais également des innocents (non-homosexuels), probablement victimes de règlements de compte extra-judiciaire, à la faveur de cette confusion macabre.
LES RESPONSABLES de l’association qui avaient révélé les coordonnées, noms, prénoms, adresses, des homosexuels l’ont payé cher. Ils se sont tous retrouvés EN PRISON. Et tous ceux qui avaient auparavant fait pression sur eux, au point de les avoir poussé à publier la liste des homos, ont tous « courageusement » PRIS LA FUITE, abandonnant ainsi ces vaillants défenseurs des bonnes mœurs, patriotes de bonne foi, à leur propre sort !
PAR CONSEQUENT, JAMRA se limitera (provisoirement) à livrer le petit échantillon ci-après, que nous avions remis au ministre de l’Intérieur, le 13 novembre 2019, pour dénoncer les récépissés que l’État avait délivrés aux associations d’homosexuels et de lesbiennes. JAMRA y a volontairement soustrait LES DÉTAILS COMPROMETTANTS, susceptibles de nous mettre en porte-à-faux avec la Loi, pour « incitation au meurtre » :
AIDES-SÉNÉGAL, enregistrée sous le numéro de récépissé, délivré par le Ministère de l’Intérieur, 15444/MINT/DAGAT/DEL/AS. Elle est la plus active des associations LGBT sénégalaises, avec ses 635 membres. Leur Président, Djadji Diouf, est également porte-parole du réseau AFRICA-GAY.
PRUDENCE, enregistrée sous le numéro de récépissé, délivré par le Ministère de l’Intérieur, 12345/MINT/DAGAT/DEL/AS.
ESPOIR HOPE, enregistrée sous le numéro de récépissé, délivré par le Ministère de l’Intérieur, 15420/MINT/DAGAT/DEL/AS, Etc…
À SUIVRE…
Le combat continue !
Le 30/05/2021
Les Bureaux exécutifs de
JAMRA & MBAÑ GACCE
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