Sion : viré, Seydou Doumbia répond à son ex-président !

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Jeudi, l’Ivoirien Seydou Doumbia a été licencié par son club du FC Sion en compagnie de 8 coéquipiers. Tous ces joueurs ont été accusés d’avoir refusé de se mettre au chômage partiel malgré la pandémie de coronavirus qui a entraîné l’arrêt du championnat suisse. Alors que leur ex-président, Christian Constantin, a qualifié leur attitude «d’indécente» samedi, l’attaquant a mis les choses au clair sur son compte Instagram.

«Vous avez sans doute appris par le biais de certains journaux des difficultés rencontrées dans mon club employeur le FC SION, qui a procédé à un licenciement collectif de plusieurs joueurs de son effectif dont moi. Je tiens à préciser une chose très importante à mes yeux : je suis resté professionnel (et je le demeure toujours) jusqu’au dernier entraînement avec le club lorsque la décision de confinement a été prise», a d’abord assuré l’ancien buteur du CSKA Moscou. «Je voudrais donc éclairer les supporteurs et sympathisants du FC SION qu’il n’y a eu, de la part de mes coéquipiers et moi, aucun manque de considération ou alors tout autre argument, qui a conduit à cette situation. Il n’y a eu aucun dialogue, aucune mesure d’accompagnement, rien de tout cela. Chers followers, tels sont les faits que j’ai eu à vivre ces dernières 48 heures, en plus du confinement obligatoire et nécessaire à la survie de tous et de chacun. Recevez mes salutations les plus cordiales.»

International suisse né à Abidjan, Johan Djourou a complété le message de son ex-coéquipier. «Nous n’avons pas refusé parce que nous refusons de réduire nos salaires. Actuellement, le chômage partiel n’est pas possible pour les contrats à durée déterminée, soit notre cas. Nous ne voulons pas commettre d’erreurs juridiques. Nous sommes prêts à des sacrifices, notamment de consacrer une partie de nos salaires pour les employés du club. Les cadres de l’équipe en ont convenu. C’est même notre devoir de faire des sacrifices. Trois mois sans salaire n’affecteront pas la majorité d’entre nous. Mais nous avons aussi des droits», a glissé le défenseur central au journal Blick. La polémique est donc loin d’être close…

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