Le ministre des Forces Armées met en garde les médias sur le traitement de la disparition des 9 soldats en Gambie, après un accrochage avec des rebelles supposés appartenir au Mfdc.
Dans une note reprise par Le Témoin et Le Quotidien, Me Sidiki Kaba rappelle certaines informations sur l’Armée sont classées top secret.
Ainsi, il appelle les différents acteurs intervenant dans le champ de la diffusion de l’information, à titre professionnel ou non, de prêter une attention particulière à ne pas diffuser ou relayer des informations susceptibles de porter atteinte à la défense nationale, quel qu’en soit le support et par quelque moyen qu’ils les ont acquises.
Il précise que la protection du secret relatif à la défense nationale, relève d’un régime juridique stricte.
Les diffuseurs d’informations classées «secret défense» concernant l’Armée s’exposent donc à la loi.
Le ministre souligne que les crimes et délits pour atteinte à la défense nationale, sont sanctionnés par le Code pénal sénégalais en ses articles 60 et subséquents.
Il s’agit, en effet, de l’article 64, qui vise toute personne qui «sans intention de trahison ou d’espionnage, aura porté à la connaissance d’une personne non qualifiée ou du public, une information militaire non rendue publique par l’autorité compétente…».
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