Le coordonnateur de la Confédération internationale des familles religieuses (Cifar), Serigne Modou Bousso Dieng, n’est pas en phase avec ceux quiqualifient l’affaire du daara de Ndiagne (Louga) de traitement esclavagiste.
Selon lui, c’est un mode d’enseignement connu et accepté depuis très longtemps.
« Tous les grands dignitaires religieux de notre pays sont passés par là. C’est un mode d’enseignement connu et reconnu par tous. C’est lié à l’éducation coranique », a déclaré Serigne Modou Bousso Dieng. Qui charge Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty Sénégal.
« S’il est honnête et s’il veut vraiment aborder des questions liées aux droits de l’homme, il doit plutôt parler du traitement inhumain dont beaucoup de jeunes sénégalais de l’extérieur sont victimes surtout dans les pays européens. Il n’a pas à dire comment les maîtres coraniques doivent éduquer leurs talibés », a-t-il notamment martelé dans un bref entretien téléphonique avec Seneweb.
Par ailleurs, le président de la Cifar de préciser que les chaînes, ne sont pas appliquées à tout le monde.
« C’est seulement une manière de retenir les talibés fugueurs. Aucun maître coranique ne souhaite la mort à ses disciples, le vœu le plus sincère de tout Serigne daara, c’est que son talibé maîtrise parfaitement le Saint Coran », a rappelé Serigne Modou Bousso Dieng.
Très en colère, le marabout va plus loin et hausse le ton: « Je rappelle Seydi Gassama à l’ordre et je mets en garde l’État du Sénégal à propos des mauvaises lois contre l’enseignement coranique ».
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