Tariq Ramadan – Une troisième femme porte plainte pour viol !

Publié par

SUNUBUZZ – Ce mercredi 7 mars, une Française âgée d’une quarantaine d’années aurait déposé plainte ce jour même contre Tariq Ramadan. Cette nouvelle plaignante accuse l’islamologue de lui avoir imposé des rapports sexuels extrêmement violents. Les faits remonteraient entre 2013 et 2014. Pour rappel, Tariq Ramadan est déjà mis en examen pour « viol » et « viol sur personne vulnérable » depuis le 2 février dernier suite aux plaintes de deux femmes. Henda Ayari et celle qui se fait appeler Christelle dans les médias ont tour à tour dénoncé des faits de viol, d’agressions sexuelles, de violences volontaires, de harcèlement et d’intimidation.

Pour le moment, Tariq Ramadan est toujours incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis. Défendu par Me Yassine Bouzrou dans un premier temps, il a récemment choisi de changer d’avocat. C’est désormais Emmanuel Marsigny qui le représente. Un changement qui s’expliquerait par la volonté de Tariq Ramadan de bénéficier d’une défense « plus médiatique », loin du style de Me Bouzrou, que les membres du comité de soutien du théologien n’appréciaient guère. « Ils sont très critiques à son encontre, car il a toujours refusé de collaborer directement avec eux. Ils voulaient également une défense plus médiatique et incarnée sur les plateaux de télévision », a confié une source proche du dossier citée par L’Express.
20:27 – UNE PLAINTE POUR « VIOLS »
Le pluriel est une première dans l’affaire Tariq Ramadan. Marie dénonce en effet une « série de violences sexuelles étalées au fil des mois », détaille ce mercredi soir L’Express qui a eu accès à sa plainte déposée ce 7 mars. Marie y décrit neuf viols. Ils auraient eu lieu entre février 2013 et juin 2014 à Paris, Roissy, Lille, Londres et Bruxelles. Marie aurait conservé de nombreux messages échangés avec l’islamologue. Des messages qui selon L’Express attesteraient bien ses propos.

20:08 – POURQUOI MARIE A-T-ELLE DÉCIDÉ DE SORTIR DU SILENCE ?
Elle est la troisième femme à porter plainte contre Tariq Ramadan. Selon L’Express, la plainte aurait été déposée ce mercredi 7 mars. La prise de parole publique et à visage découvert d’Henda Ayari, la première plaignante de l’islamologue, aurait été l’élément déclencheur, croit savoir l’hebdomadaire, qui assure : « Elle aussi veut être reconnue comme victime du théologien suisse ».

19:54 – UNE TROISIÈME FEMME PORTE PLAINTE CONTRE TARIQ RAMADAN
Celle que L’Express – qui rapporte les faits – a renommée « Marie » est une Française âgée d’une quarantaine d’années. Elle a déposé plainte contre le théologien ce mercredi croit savoir l’hebdomadaire. Marie accuse Tariq Ramadan de lui avoir imposé des rapports sexuels « d’une extrême violence ». Les faits se seraient produits entre 2013 et 2014, dans l’Hexagone mais également à l’étranger, selon L’Express qui a pu consulter sa plainte.

16:23 – QUAND TARIQ RAMADAN VOULAIT DEVENIR FRANÇAIS
A partir de l’hiver 2015, les polémiques autour de Tariq Ramadan se sont multipliées. Après les attentats de Paris, l’islamologue avait appelé les musulmans en France à tenir « un discours extrêmement clair sur l’islam », mais il affichait en même temps ses craintes que l’état d’urgence ne renforce leur stigmatisation au sein de la société. L’année suivante, dénonçant les « propos nauséabonds » entendus lors des « discours sur la déchéance » de la nationalité et un « racisme structurel » en France à l’égard des musulmans, en particulier sur le marché de l’emploi, l’islamologue annonçait son intention de demander la nationalité française et de devenir franco-suisse, afin de « donner un exemple concret et positif d’adhésion aux valeurs de la République ». Le Premier ministre de l’époque, Manuel Valls, avait estimé en retour qu’il n’y avait « aucune raison » d’accéder à cette requête, le message de M. Ramadan étant, selon lui, « contradictoire » avec ces valeurs.

15:29 – TARIQ RAMADAN EST AUSSI ACCUSÉ D’ABUS SEXUELS SUR DES MINEURES EN SUISSE
Le placement en garde à vue de l’islamologue intervient dans le cadre des deux plaintes déposées en France pour viol, mais ce ne sont pas les seules accusations qui portent sur Tariq Ramadan. Il est également ciblé par quatre femmes, ayant pris la parole dans La Tribune de Genève fin 2017, assurant avoir été victimes d’harcèlement sexuel ou avoir eu des rapports sexuels avec l’islamologue alors qu’elles étaient mineures. Ces quatre femmes étaient étudiantes à Genève lors des faits présumés, Tariq Ramadan était alors leur professeur.

15:13 – TARIQ RAMADAN : DES FALSIFICATIONS DE TITRES UNIVERSITAIRES ?
Lorsqu’il enseignait à Oxford en Angleterre ou à Genève et Fribourg en Suisse, Tariq Ramadan se présentait dans les médias comme « professeur de philosophie et d’islamologie ». Or, selon Le Point, à cette époque, au milieu des années 2000, Tariq Ramadan était uniquement professeur de français au collège de Saussure à Genève. Il y a deux semaines, le député suisse Xavier Ganioz faisait savoir que « l’accusation de ‘faux professeur’ [était] lourde de sens. Elle impliquerait que notre université ait pu se faire berner sur le statut académique de Tariq Ramadan. Elle impliquerait aussi et surtout que les étudiant-e-s qui ont été élèves dudit islamologue aient été trompé-e-s ». Face à cela, l’université fribourgeoise a fait savoir que l’islamologue travaillait bien pour l’établissement mais de façon bénévole. « L’université de Fribourg n’est pas responsable des titres académiques qui ont été attribués à M. Ramadan après son départ en 2004 », a ajouté le rectorat.

14:57 – « ET DIRE QUE J’AI CRU EN SA SINCÉRITÉ », CHRISTELLE RACONTE SA RELATION AVEC RAMADAN
Vanity Fair avait interviewé l’une des deux plaignantes qui accuse Tariq Ramadan de viol. Celle qui se fait appeler « Christelle » raconte sa rencontre et l’évolution de sa relation avec l’islamologue. D’abord virtuelle – « j’avais dix, vingt messages par jour, entre 5 heures du matin et minuit », raconte-t-elle – cette relation évolue et devient vite exclusive et portée sur la religion. « J’étais coincée chez moi, je ne faisais que parler avec lui, il n’y avait plus que lui qui existait », poursuit Christelle. A l’époque, en 2009, lui vit à Londres – il donne des cours à l’université d’Oxford – et elle demeure à Lyon. Toujours virtuellement, ils se promettent le mariage. « Tout était prévu: il devait venir à Lyon le 9 octobre pour une conférence. Dans la foulée, on irait se marier à la mosquée de la ville – il s’était arrangé avec l’imam. Le lendemain, il repartirait pour Londres et je le rejoindrais quand j’aurais fini de tout régler », explique-t-elle. Comme prévu, Tariq Ramadan se rend à Lyon en octobre 2009 et rencontre Christelle « en vrai ». Il la convie dans son hôtel lyonnais et c’est là que l’enfer commence pour la jeune femme. Violences physiques – coups de pied, gifles au visage, aux seins, coups de poing sur les bras et le ventre – et violences sexuelles en tout genre se multiplient. « Et dire que j’ai cru en sa sincérité. Ma naïveté paraît ridicule, je sais. Je me suis fait avoir comme une débutante, mais c’était retors et ficelé comme un scénario bien rodé », regrette-t-elle.

14:34 – D’AUTRES ACCUSATIONS PLANENT SUR TARIQ RAMADAN
Les deux témoignages qui se sont transformés en plaintes de la part de Henda Ayari et de celle qui se fait appeler Christelle dans les médias « en présagent d’autres », avait fait savoir Pascal Ceaux, le directeur adjoint du JDD, qui a eu accès au dossier. Depuis la mise en examen de Tariq Ramadan, deux femmes ont témoigné anonymement devant les enquêteurs, sans déposer plainte cependant.

14:27 – QUI POUR REMPLACER L’ANCIEN AVOCAT DE TARIQ RAMADAN ?
Maître Yassine Bouzrou n’assurera donc plus la défense de Tariq Ramadan, mis en examen pour viols. Il va être remplacé par Emmanuel Marsigny. Cet avocat, qui a travaillé quelques années pour le cabinet Metzner, avait plaidé dans l’affaire des biens mal acquis, dans celle des emplois fictifs de la ville de Paris ou encore dans le cadre de la tentative d’assassinat sur son confrère Karim Achoui.

14:19 – POURQUOI TARIQ RAMADAN CHANGE D’AVOCAT
Tariq Ramadan, toujours incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis depuis sa mise en examen début février, a décidé de changé d’avocat. A ses yeux, ainsi qu’aux membres de son comité de soutient, Me Yassine Bouzrou n’était pas assez médiatique. Ces mêmes membres étaient « très critiques à son encontre car il a toujours refusé de collaborer directement avec eux. Ils voulaient également une défense plus médiatique et incarnée sur les plateaux de télévision », selon une source proche du dossier.

04/02/18 – 10:57 – TARIQ RAMADAN A PEU DE CHANCE D’ÊTRE REMIS EN LIBERTÉ
Mis en examen depuis vendredi soir pour viols, à la suite de deux plaintes déposées par deux femmes. Son placement en détention provisoire fera l’objet mardi d’un débat contradictoire entre le juge des libertés et de la détention et ses avocats. En attendant, Tariq Ramadan dort depuis vendredi soir en prison. Selon les informations du Journal du Dimanche qui a eu accès au dossier, une source judiciaire se dit très pessimiste quant à sa possible remise en liberté.

03/02/18 – 20:00 – TARIQ RAMADAN MIS EN EXAMEN POUR VIOLS
Selon Le Parisien et l’AFP, Tariq Ramadan a été mis en examen pour viol et viol sur personne vulnérable ce vendredi 2 février, après deux jours de garde à vue. Cela fait suite à deux plaintes pour des faits qui remonteraient à 2009 et 2012. Il serait incarcéré à Paris. Cependant, le théologien musulman a réclamé « qu’un éventuel placement en détention provisoire, requis par le parquet, fasse l’objet d’un débat ultérieur entre le juge des libertés et de la détention (JLD) et sa défense », comme le rapporte l’AFP ce vendredi soir, dont Le Point se fait l’écho. Un débat devrait se tenir dans les quatre jours qui viennent, a assuré une source judiciaire, encore à l’AFP.

02/02/18 – 14:05 – TARIQ RAMADAN PLACÉ EN DÉTENTION
Le parquet de Paris requiert le placement en détention de Tariq Ramadan dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte à son encontre pour « viols et violences volontaires », apprend-on ce vendredi après-midi. L’islamologue, accusé d’avoir violé et violenté deux femmes il y a quelques années, sort de 48 heures de garde à vue.

PREMIÈRE ACCUSATION DE VIOL CONTRE TARIQ RAMADAN
C’est l’écrivaine Henda Ayari qui a, la première, accusé Tariq Ramadan de viol, pour des faits remontant en 2012. Auteure en 2016 d’un livre intitulé « J’ai décidé d’être libre », ouvrage dans lequel racontait son passé de jeune femme mariée à un salafiste, elle y expliquait avoir été violée dans sa jeunesse, sans donner le nom de son agresseur, de peur de « menaces de sa part » et sur ses enfants. Le nom est finalement tombé le vendredi 20 octobre 2017 : poussée par ses proches et par le climat installé par l’affaire Weinstein, Henda Ayari a révélé dans un post sur Facebook que c’est Tariq Ramadan qui l’avait agressée. Elle affirme avoir été menacée après cette agression, et dit avoir été victime de pressions exercées sur elle pour qu’elle ne parle pas. « J’ai gardé le silence depuis plusieurs années par peur des représailles car en le menaçant de porter plainte pour le viol dont j’ai été victime, il n’avait pas hésité à me menacer et à me dire également qu’on pourrait s’en prendre à mes enfants, j’ai eu peur et j’ai gardé le silence tout ce temps », expliquait-elle sur Facebook, ajoutant : « Aujourd’hui je ne peux plus garder ce secret trop lourd à porter, il est temps pour moi de dire la vérité. C’est très dur mais je me sens soulagée, j’ai ressenti le besoin de parler aussi pour toutes les autres victimes ».

Au Parisien le lundi 30 octobre, Henda Ayari a raconté dans le détail sa rencontre avec Tariq Ramadan dès 2010. Perdue après sa séparation d’un mari extrémiste et violent, sa répudiation et le retrait de la garde de ses trois enfants, Henda Ayari, au chômage et sans logement, raconte qu’elle culpabilisait après avoir retiré son voile pour trouver plus facilement du travail. Ce sont ces questionnements qui la pousseront à chercher conseil auprès de Tariq Ramadan, qui n’aurait pas manqué de lui faire des remontrances sur le sujet. Deux ans plus tard, en mars 2012, elle finit par accepter un rendez-vous dans un hôtel « de l’est de Paris ». D’abord sous le charme, elle sera vite sous l’emprise de son agresseur présumé. « Il m’a embrassée, et je me suis laissé faire, je n’ai pas honte de le dire. Puis il s’est littéralement jeté sur moi. Alors le conte de fée s’est transformé en cauchemar, le prince charmant en monstre. Il m’a étranglée très fort, si fort que j’ai pensé que j’allais mourir. Il m’a giflée, car je résistais. Il m’a violée », dit-elle dans le Parisien (lire l’article ici).

Sur France Info, Henda Ayari a aussi relaté les justifications que lui aurait fourni Tariq Ramadan après son agression : « Il m’a dit que j’avais ce que je méritais. Le fait que je sois habillée à l’occidentale était une manière de provoquer le désir. Il m’a reproché de ne pas être une femme d’expérience sexuellement » (voir l’interview sur France info ici). Dans Le Parisien, elle encore dit avoir été insultée au lendemain de son viol : « J’étais venue pour ça, je méritais ça, je l’avais cherché. Je n’avais qu’à porter le voile, sinon j’étais une prostituée ». Elle s’est aussi dite certaine que pour l’islamologue, « soit vous êtes voilée, soit vous êtes violée ».« Il y a beaucoup de musulmans qui respectent les femmes et les droits à l’égalité entre hommes et femmes. Ce sont eux qu’il faut valoriser. Pas ceux qui instrumentalisent l’islam pour asservir les femmes », conclut-elle.

SECONDE ACCUSATION DE VIOL CONTRE TARIQ RAMADAN
Une autre plainte a été déposée contre Tariq Ramadan pour viol au parquet de Paris. Dans deux articles du Parisien et du Monde, publiés cette fois le vendredi 27 octobre 2017, une femme, qui souffre d’un handicap aux jambes, raconte elle-aussi avoir pris contact avec Tariq Ramadan en 2009 pour des conseils religieux. De Facebook, la conversation devait se poursuivre dans un hôtel lyonnais, où l’islamologue aurait donné rendez-vous à sa victime présumée. Le mode opératoire ressemble en de nombreux points à celui qu’aurait subi Henda Ayari, la première à avoir brisé le silence : dans le hall de ce grand hôtel, Tariq Ramadan aurait proposé à sa victime présumée de monter dans sa chambre, pour plus de discrétion, l’homme public se montrant soucieux de sa réputation. Une fois dans la chambre d’hôtel, Tariq Ramadan se serait ensuite jeté sur sa « proie » par derrière, donnant un coup de pied dans ses béquilles de sorte qu’elle perde l’équilibre, puis lui infligeant des gifles au visage, mais aussi aux seins et à d’autres parties du corps.

Des coups de poing dans le ventre sont aussi évoqués. S’en seraient suivis une fellation imposée, « d’une grande brutalité », écrit le Parisien, puis un acte sexuel « particulièrement violent » que le Monde qualifie de « sodomie ». Les hurlements provoqués par la douleur n’y feront rien, selon le descriptif terrible livré par la victime, qui évoque aussi l’usage d’un objet pour d’autres « contraintes sexuelles ». Tariq Ramadan se serait ensuite accroché à ses jambes selon Le Parisien, provoquant « de vives douleurs », avant de « traîner sa victime par les cheveux à travers toute la chambre afin de la conduire dans la baignoire de la salle de bains, où il l’aurait humiliée » en lui urinant dessus. La victime présumée, que Le Parisien surnomme « Christelle », raconte enfin avoir été forcée de passer la nuit dans le lit de son agresseur, qui avait confisqué ses habits, avant de parvenir à s’enfuir le lendemain matin. La plaignante aurait fourni des certificats médicaux à l’appui de son témoignage.

Selon la victime toujours, Tariq Ramadan lui aurait ensuite envoyé des SMS exaltés après ce viol présumé, faisant part de son souhait la revoir. Les messages, s’extasiant d’abord sur cette « nuit d’amour romantique et tendre », deviendront vite plus menaçants. Après ses refus, la victime présumée aurait subi « des mois de harcèlement et de menaces ». Elle raconte que des hommes la suivaient dans la rue et que l’un d’eux la menacera de mort. « J’ai dû rester chez une amie pendant presqu’un mois à partir du 18 novembre 2009 », détaille-t-elle dans Le Monde (lire l’article ici).

Lors de sa garde à vue ce jeudi, Tariq Ramadan a été confronté à son accusatrice selon Le Parisien. La confrontation aurait débuté vers 16h30. « Handicapée des jambes, cette femme de 40 ans qui tient à conserver l’anonymat a accepté d’être confrontée à celui qu’elle accuse de viol », écrit ainsi le quotidien. Les enquêteurs auraient aussi interrogé le personnel de l’hôtel où les faits se seraient déroulés à Lyon, « sans recueillir d’éléments déterminants ».

D’AUTRES TÉMOIGNAGES CONTRE TARIQ RAMADAN ?
D’autres femmes se sont exprimées, toujours sous couvert de l’anonymat, sur les agissement de Tariq Ramadan. Samedi 28 octobre, Le Parisien publiait un court article dans lequel une troisième victime confiait avoir été harcelée et menacée par l’islamologue. Selon Libération qui a consacré un papier à l’affaire Ramadan, « d’autres témoignages » ont été transmis à l’essayiste Caroline Fourest et au journaliste Ian Hamel, basé en Suisse, auteurs l’un et l’autre de livres d’enquête sur le théologien. « Ils faisaient état de comportements violents de la part de Ramadan ». Caroline Fourest, vieille ennemie de Tariq Ramadan, a d’ailleurs été auditionnée en marge de la garde à vue de ce dernier et a indiqué avoir remis des documents aux enquêteurs.

Dans son post du 20 octobre, l’écrivaine Henda Ayari indiquait qu’elle avait rompu le silence pour inciter d’éventuelles autres victimes à s’exprimer à leur tour. « J’espère vraiment que d’autres femmes victimes, comme moi, oseront parler, et dénoncer ce gourou pervers qui utilise la religion pour manipuler les femmes ! », disait-elle. « Je sais qu’il me tombera dessus avec son équipe d’avocats et ces nombreux soutiens, c’est pour cela que je vais vraiment avoir besoin de vous pour me soutenir ! ». L’avocat de la seconde victime présumée de Tariq Ramadan, Eric Morain, aurait tenté de son côté de convaincre plusieurs autres femmes de témoigner. Aucune autre plainte pour des faits de viols ou d’agression sexuelle n’a pourtant été déposée à ce stade.

LA DÉFENSE DE TARIQ RAMADAN
Tariq Ramadan s’est défendu publiquement à deux reprises au sujet de ces diverses accusations. Dès la fin du mois d’octobre, le théologien publiait un communiqué sur Facebook pour dénoncer une « campagne de calomnie » venant selon lui de ses « ennemis de toujours ». Il a réitéré la manoeuvre sur Twitter début novembre, alors que La Tribune de Genève publiait un article sur de présumés abus sexuels sur mineures. Une plainte pour diffamation était alors annoncée. Les avocats de Tariq Ramadan ont aussi porté plainte contre Caroline Fourest pour « subornation de témoin ». Devant la justice justement, la défense de Tariq Ramadan chercherait aussi à discréditer la parole de Henda Ayari, ancienne salafiste devenue militante féministe. L’Obs évoque des « conversations sur Facebook au cours desquelles une femme qui se présente comme Henda Ayari fait en 2014 – soit deux ans après les faits présumés – des avances explicites au théologien, qui n’y donne pas suite ».

Telecharger les applications SeneNews

→ A LIRE AUSSI : (Vidéo) Lac 2 avertit Boy Niang: “Sa Thiès paréé na” !

→ A LIRE AUSSI : Dikoon – Episode 143

→ A LIRE AUSSI : (Vidéo) Sa Thiès / Boy Niang – Dernier moment d’intimidation avant le combat !

'

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *