L’imam Mouhamed Dicko n’est pas du tout d’accord avec les putschistes sur l’idée de vouloir faire une transition de 3 ans au Mali. Il a profité de cette tribune pour commenter l’actualité du pays et des décisions de la Cedeao.
Le pouvoir appartient au peuple
“Nous sommes dans un Etat de droit. C’est le peuple malien qui doit décider. Ce que la Cedeao a dit est à voir, à apprécier. De mon point de vue, trois ans de transition, c’est trop. Je voyais au moins 18 mois”, a défendu l’Imam Dicko, sur la Rfi.
L’imam descend la Cedeao
Face à la position des putschistes, la Cedeao a décidé de sanctionner le Mali. Ce que l’Imam Dicko trouve étrange, surtout qu’il estime le peuple innocent. « Je ne vois pas la pertinence de sanctionner le peuple. Il n’est pas responsable de ce qui se passe”, regrette l’homme influent du Mali. La Cedeao avait demandé de remettre Ibrahima Boubacar Keita au poste de président. Une idée vite effacée par l’Imam Dicko. “IBK a démissionné. Je ne vois pas pourquoi parler de renversement. Il faudra donner du temps aux militaires pour remettre de l’ordre”, a-t-il dit.
Imam je suis imam je reste
Il reste toujours sur ses principes. Le célèbre Imam n’a pas des ambitions politiques. Il n’est non plus intéressé pour la présidence de la transition. “J’ai eu à les (militaires) rencontrer et ce sont des gens responsables. Je vais regagner ma mosquée. Je suis imam et je vais le rester. Etre président d’une transition, cela ne fait pas partie de mes objectifs”, assure-t-il.
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