Tribunal de Dakar : L’imam Cheikh Tidiane Ndao dit avoir voulu conseiller Sonko et cite des propos d’Adji Sarr

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L’imam Cheikh Tidiane Ndao a comparu ce lundi 27 mai devant le tribunal de grande instance hors classe de Dakar, accusé de « diffusion de fausses nouvelles » et « d’offense envers une personne exerçant les prérogatives présidentielles ». Le procès a été marqué par des échanges intenses entre l’accusé, son avocat, et le procureur.

Dès l’ouverture de l’audience, avec une salle comble, l’imam Cheikh Tidiane Ndao, vêtu d’un grand boubou vert, a contesté les accusations. Le juge a énoncé les différentes charges, mais l’imam a insisté sur son innocence.

L’imam Ndao a affirmé que les enquêteurs l’ont contraint à avouer en l’absence de son avocat et ont manipulé l’enregistrement audio, coupant certaines parties pour les présenter de manière biaisée. Il a souligné que l’audio en question avait été enregistré après les manifestations à l’UCAD, où il dispensait des enseignements religieux.

Lors de son témoignage, l’imam Ndao a reconnu avoir tenu certains propos à l’encontre de Sonko, mais a expliqué qu’il ne faisait que conseiller Sonko et reprenait des propos trouvés sur Internet. Il a ajouté que la plupart des informations qu’il a partagées lui avaient été rapportées par Bah Diakhaté. L’imam a nié avoir demandé pardon à Ousmane Sonko, affirmant que cette mention avait été ajoutée au procès-verbal sans son consentement.

Il a également évoqué Adji Sarr, précisant qu’elle avait accusé Sonko de comportements inappropriés, des propos qu’il a repris dans ses déclarations. Il a réitéré qu’il n’appartenait à aucun parti politique et que ses déclarations étaient motivées par ses croyances religieuses. Il a aussi insisté sur le fait qu’il n’avait jamais rencontré Macky Sall, malgré les accusations de partisans de l’APR, soulignant qu’il ne faisait pas de politique.

Interrogé par son avocat, Me El Hadj Diouf, l’imam Ndao a soutenu qu’il avait été injustement emprisonné et que les accusations portées contre lui étaient infondées. Me Diouf a contesté l’idée que l’affaire concernait une offense envers le chef de l’État, arguant qu’Ousmane Sonko n’avait pas le pouvoir politique pour justifier une telle accusation.

L’imam Ndao a déclaré qu’il se contentait de rapporter des faits concernant Ousmane Sonko et la corruption de la jeunesse, en précisant que, pour lui, la corruption de la jeunesse consistait à abuser d’une femme. Il a exprimé sa disposition à demander pardon pour la paix si nécessaire et a ajouté qu’il avait été forcé de signer le procès-verbal sans la présence de ses avocats.

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