Liberté 4 : révélations dans l’affaire des « goordjiguén » arrêtés

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On sait un peu plus sur la vidéo à caractère pornographique qui fait le buzz à la Sicap Liberté 4 et qui montre deux hommes en train de s’accoupler. En réalité, le Commissariat de Dieupeul n’a pas déféré au parquet deux homosexuels et deux lesbiennes. Mais seulement, l’un des mis en cause et la fille qui a vulgarisé la vidéo. Retours sur les détails de cette sordide affaire…

Le quartier de la Sicap Liberté 4 est secoué depuis ce week-end, par une affaire d’actes contrenature qui a atterri à la police de Dieuppeul. Tout a commencé dans cette affaire la nuit du Samedi, lorsque les jeunes du quartier se sont rendus chez l’imam et le chef de quartier pour les interpeller sur une vidéo qui circule. Ils ont ainsi, clairement expliqué à ces dignitaires qu’ils ne vont pas vivre dans le quartier avec des homosexuels. Seulement, avant même l’intervention de ces derniers vers les coups de 21h, les jeunes ont fait une descente au domicile de I. Ndiaye pour lui régler son compte.

C’est dans ces circonstances vers 23 heures qu’une personne, désirant garder l’anonymat, a appelé les limiers pour une intervention, au motif qu’une personne allait être lynchée par des jeunes du quartier Liberté 4. En réalité, il s’agissait du jeune I. Ndiaye qui s’était enfermé à double tour pour échapper à la furie des jeunes de son quartier qui le traitent d’homosexuel et qui était sur le point de défoncer la porte de sa maison pour le lyncher.

Si ce dernier, l’a échappé belle, ce n’est pas le cas de son « amant » qui a été sévèrement bastonné. C. A. A., qui est jusque-là introuvable, serait même blessé. Le jeune homme, cité dans la procédure, n’a pas en effet été retrouvé jusqu’à la clôture du dossier.

Embarqué sous bonne escorte, I. Ndiaye a reconnu sans ambages les faits d’actes contrenature qui lui sont reprochés. Né en 1993, il a soutenu devant les enquêteurs que des jeunes armés de pierres et de bâtons ont voulus le lyncher. Et, c’est de l’intérieur de sa maison qu’il a entendu ces derniers, parler d’une affaire d’homosexuels et d’une vidéo de lui, en train de s’accoupler avec un homme.

Des faits qu’il a finalement reconnus. Je reconnais qu’une fois, j’ai eu un rapport sexuel avec un individu (C. A. A) qui est d’origine béninoise. « C’est la première fois que je le fais », a dit I. Ndiaye, qui serait très efféminé, avec des formes généreuses.

Revenant sur les circonstances qui lui ont valu de verser dans l’homosexualité, il a expliqué : « mon père m’avait fait sortir de la maison. Je n’avais pas d’endroit où vivre. Depuis quelque temps, le sieur C. A. A. m’appelle pour me proposer de m’accoupler avec lui. Mais jamais, je n’avais cédé ».

Le jour des faits, étant à court d’argent et n’ayant pas d’endroit où dormir, il a tout de suite accepté, lorsque ce dernier, l’a appelé pour lui proposer de coucher avec lui, moyennant rémunération. Une forme de prostitution qui ne dit pas son nom. Et à cet effet, il avait loué une chambre dans un appartement meublé.

Quoi qu’il en soit, il a mentionné dans ses explications, qu’au moment du marchandage, il était avec un de ses amies à qui, il partage tous ses petits secrets, en l’occurrence Monica. D’ailleurs, c’est cette dernière qui a filmé la scène obscène, avant de diffuser la vidéo.

Selon I. Ndiaye, lorsque son partenaire est venu toquer à la porte, la fille était encore dans sa chambre. Il a demandé à cette dernière, de se cacher dans la salle de bain, le temps que C. A. A., parte. Mais, ce qu’il ignorait, c’est que la fille avait filmé leurs ébats.

Née en 1998, Monica, qui a été interpellée par la suite, a été aussi déférée au parquet avant-hier, lundi, pour diffusion de données personnelles et d’images à caractère pornographique. Et, lors de son audition, elle a expliqué qu’elle l’a fait juste pour s’amuser.

Ayant fait des aveux circonstanciés, Monica, qui habite à Dieuppeul 1, a expliqué que depuis longtemps, elle entend les gens dire que I. Ndiaye est un homo. C’est pour en avoir le cœur net et une preuve, qu’elle a filmé leurs ébats.

« Lorsque C. A. A. est venu, je ne pouvais plus sortir. C’est ainsi que je me suis cachée dans la salle de bain. J’ai commencé à filmer lorsqu’ils se sont déshabillés et, ont commencé à flirter », a-t-elle raconté.

Selon elle, après les faits, elle a ouvertement dit à I. Ndiaye qu’elle les avait filmés pendant qu’ils faisaient l’amour. « Il n’y voyait rien de grave. Nous nous racontions beaucoup de choses en rapport avec nos vies personnelles », a dit la jeune fille.

Reconnaissant son erreur dans cette affaire, elle a également reconnu avoir envoyé la vidéo à un de ses amies qui l’avait hébergée chez elle à la Sicap Liberté 4, durant quelque temps.

D’ailleurs, cette dernière a été entendue par les limiers de Dieuppeul, avant d’être relâchée. A. Fall, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est en effet née en 1996. Selon elle, Monica avait l’habitude de lui envoyer des vidéos et photos obscènes qu’elle supprimait à chaque fois. Mais dans le cas d’espèce, elle avait choisi de la gardé au cas où. Puisque, après son sommeil dernièrement, il avait envoyé l’image à une de ses cousines qui vit en France.

En l’en croire toujours, lorsque la vidéo s’est rependue dans le quartier, Monica avait nié toute implication dans cette affaire. Mais à l’arrivée des policiers, elle s’est volontairement présentée pour leur dire que, c’est elle qui avait envoyé la vidéo via WhatsApp. Selon elle, Monica est une habituée de faits et, elle à l’habitude de se prendre en photo, nue, ou en train d’embrasser son amant.

Le jeune I. Ndiaye et Monica vont incessamment être jugés devant le Tribunal de grande instance, statuant en matière de flagrants délits.

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