Une partie de jambes en l’air qui n’a pas échappé à leur voisin A. Lo. Ce dernier, s’était levé fortuitement, la nuit des faits pour se rendre dans les toilettes. Sans piper mot, il aurait attendu le lendemain pour demander 300 mille francs à son voisin et ami infidèle. Et sous la menace qu’il détenait tout le film de son mauvais agissement et l’enregistrement de leur conversation.
Opposant un refus total de céder à la menace de son présumé maître-chanteur, B.A va saisir dame Justice.
Attrait ce jeudi devant le tribunal des flagrants délits de Grande Instance de Dakar pour tentative d’extorsion de fonds et collecte illicite de données, A. Lo s’inscrit en faux contre les accusations de la partie civile.
Selon le prévenu, il s’est juste limité à faire des remontrances au couple adultérin. Ce qui n’a pas été du goût de ces derniers.
« Pour éviter que sa femme soit au courant des faits, j’ai préféré attendre le lendemain pour le rejoindre à son lieu de travail. Sur place, je lui ai conseillé de ne plus avoir son mauvais comportement. Et là, j’ai fait exprès d’enregistrer notre conversation pour qu’il me garantisse, qu’il ne va plus récidiver. Parce que sa femme vient tout juste de mettre au monde un petit bout de bois de Dieu. Et, ce que j’ai vu, m’a beaucoup fait mal », s’est-il défendu, sans pour autant savoir que le seul fait d’enregistrer la partie civile à son insu, est répréhensible.
Quant à sa vieille maitresse A.T, qui s’est aussi constituée partie civile, elle a réclamé 300 mille francs à titre de dommages et intérêts, là où son amant n’a rien demandé. Selon elle, le prévenu a fait les mêmes menaces à son encontre.
La parquetière quant à elle, a vivement fustigé le comportement du prévenu. Selon elle, la principale victime dans cette affaire, c’est l’épouse de la partie civile. Donc, dit-elle, le prévenu aurait pu rester neutre dans cette affaire.
Mais la représentante du Ministère public n’a pas manqué de condamner le comportement des parties civiles. Selon elle, ces dernières n’ont pas aussi, respecté les règles du bon voisinage.
Lui emboîtant le pas, la défense a tout le long de sa plaidoirie, dénoncé la crise des valeurs. Ainsi, la robe noire a sollicité la relaxe pour le chef de tentative d’extorsion de fonds. Avant de demander la clémence du juge.
Finalement, le tribunal a condamné le prévenu à une peine de six mois, assortie de sursis pour collecte illicite de données. Il doit également payer 300 mille francs Cfa à la partie civile.
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