Difficile à dire, difficile à croire mais il y a beaucoup de prédateurs sexuels dans cette vie. Des femmes sont violées et son séquestrées ! Dans quel monde sommes-nous ? Dans ce texte, c’est un cri de cœurs à l’endroit de tous les malfrats. Repris par Sunubuzz à travers nos confrères Sénégal 7. Lisez-le.
« Je suis une proie qui vit entre ses prédateurs. Je suis l’Homme dont l’homme traque.
Je suis femme, je suis la faiblesse qui assouvit le désir. Je suis femme, objet sexuel de l’homme… des phrases pleines de sens et d’émotions qu’on entend tous les jours, mais qui n’ont aucun impact dans la vie de ceux qui nous traquent.
Combien de femmes, de petites filles ont été ou sont séquestrées, frappées, violées et tuées. Les exemples sont nombreux : au courant de la semaine passée 3 femmes ont été violées à l’hôtel le Bélier par des manifestants.
Une de 15 ans a été séquestrée et violée durant 15 jours à tour de rôle à Tambacounda, par des personnes inconnues.
Une fille de 13 ans a été la victime d’un voisin âgé de 50 ans.
Une petite de 3 ans a subi les assauts d’un homme de 30 ans.
L’Etat a corsé la sanction pénale de cet acte pour venir à bout de ce mal qui gangrène nos vies, mais le mal existe toujours. Qu’attend la société pour éradiquer cette situation ? Peut-on faire confiance à celle-ci, si l’on sait que certaines victimes sont considérées comme les principales fautives !
La société brise l’espoir de la victime qui ne cherche qu’une main tendue, qu’une épaule pour se consoler et pleurer sa peine. Devant vivre avec le traumatisme d’un rapport sexuel non consenti, elle doit aussi subir le regard insistant de tous, car c’est elle, la fautive. Il arrive même que la société couvre le bourreau pour le fameux ‘’sutureu’’.
Violée, je suis la seule fautive, car dame nature m’a bien dotée !
Qu’est-ce qui se trame dans la tête de ces hommes pour qu’à chaque fois qu’ils voient une femme au lieu de regarder son accoutrement, la coiffure ou autre, ils pensent à l’enveloppe corporelle de cette dernière. Et se disent ‘’celle-là fera l’affaire !’’
Frère, moi femme, votre sœur, je vis dans la peur d’être un jour traquée, chassée par un homme, un « animal » qui ne voit que satisfaire sa libido, à détruire mon honneur, mon bonheur.
Le mal dans la chaire, incapable de me défendre. Je vivrai avec une blessure profonde qui ne se guérira jamais.
Arrêtez de nous violer, nous ne sommes pas nées pour assouvir vos désirs animaux de force.
SUNUBUZZ !
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