Hier, les députés ont été convoqués pour statuer sur le code électoral présenté par le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diom. Ce, dans le but de préparer les élections locales pour le 23 janviers prochain.
A l’instar de beaucoup de sénégalais, le représentant de Amnesty International, Seydi Gassama, s’est appesanti aussi sur la ladite question. « Les partisans de Karim Wade et de Khalifa Ababacar Sall n’étaient-ils pas naïfs de croire qu’un président qui pense à un troisième mandat puisse rétablir dans leurs droits deux redoutables adversaires », a-t-il fait comprendre.
Et d’ajouter : « En Afrique, les dialogues politiques visent le plus souvent à dissiper les tensions post-électorales, à donner une légitimité aux présidents contestés. Ces dialogues sont vite recommandés par la « communauté internationale ».
Pour la petite histoire, pour être dans les délais prévus par la Cédéao, la loi portant modification du Code électoral doit être promulguée six mois avant la date des élections municipales et départementales, c’est à dire d’ici le 23 juillet prochain.
→ A LIRE AUSSI : Cas de Karim et Karim, porter au dialogue politique : pas consensus. Seul Macky peut trancher !
→ A LIRE AUSSI : Doudou parle franchement aux sénégalais : « dama gadayonn dakh ko**ye » ‘(vidéo)
→ A LIRE AUSSI : Accusée de lesbienne, AMina répond et en profite pour parler de Wally Seck
'