La Commission nationale des droits de l’homme (NHRC) du Nigeria et l’Association nigériane des femmes journalistes (NAWOJ), section de l’État d’Imo, ont appelé le gouvernement de l’État d’Imo et la police nigériane à arrêter et poursuivre immédiatement un certain Confidence Amatobi, pour avoir prétendument agressé son bébé de 2 mois, Miracle. Amatobi aurait agressé le petit Miracle avec un cintre en plastique et aurait cassé le bras du bébé pour avoir troublé son sommeil. L’incident a conduit à l’amputation du bras fracturé au service de pédiatrie du Centre médical fédéral, FMC Owerri.
NAWOJ, NHRC et la mère du bébé Miracle, ont lancé un appel à la justice à Owerri, la capitale de l’Etat d’Imo. La présidente de NAWOJ de l’État, le Dr Dorothy Nnaji, qui s’est entretenue avec des journalistes après avoir rendu visite au garçon amputé au Federal Medical Center (FMC) Owerri, a confirmé que la blessure infligée par le père de 31 ans, a conduit à l’amputation de la main droite du petit garçon. Mme Nnaji, qui était scandalisée face à l’acte odieux et cruel du père, a exprimé son choc qu’un père puisse agresser son enfant innocent simplement parce qu’il pleurait et perturbait son sommeil. Elle a révélé que le père aurait frappé à plusieurs reprises le bébé avec un cintre en plastique pour l’empêcher de pleurer jusqu’à ce que la main droite se brise.
« L’agresseur, M. Confidence Amatobi, originaire d’Amurie à Isu L.G.A, a utilisé un cintre en plastique sur le bébé, simplement parce qu’il pleurait après que la mère soit partie se soulager. Il a utilisé du bois et des élastiques pour attacher la main du bébé quand il vit que cette main était cassée et enflée», a déclaré Mme Nnaji. « Il a enfermé la mère et le bébé pour l’empêcher de parler aux voisins ou de demander de l’aide. IL lui a également pris son téléphone. Au bout de deux jours, elle a trouvé le moyen de sortir et a demandé l’aide de ses voisins. L’homme a été arrêté mais il s’est échappé. Au moment où les secours sont arrivés, la main du bébé était déjà pourrie. La seule option était de couper la main droite de l’épaule du bébé Miracle. J’ai de la compassion pour Favor Chikwe, 20 ans, qui est trop jeune pour traverser tout ce stress simplement parce qu’elle est allée se soulager. Le crime était qu’il pleurait comme n’importe quel autre bébé. », a t-elle ajouté.
De même, la coordonnatrice du NHRC de l’État de Imo , Mme Ukachi Ukah, tout en réagissant à l’incident, a également condamné la brutalité et insisté sur le fait que la justice devait pouvoir suivre son cours.
Racontant son calvaire, la mère de Miracle, Mme Favor Chikwe, 20 ans, a révélé qu’elle avait quitté Miracle avec son père le vendredi 7 octobre 2022, pour se soulager dans les toilettes , lorsque l’incident s’est produit. Favor a rappelé qu’elle avait entendu son bébé pleurer de façon incontrôlable et qu’elle avait dû se précipiter pour connaitre la cause de son cri seulement pour qu’elle découvre que sa main droite était enflée et que l’os était cassé à cause des coups qu’il avait reçus de son père.
Le père, a-t-on appris, a avoué que le bébé le dérangeait avec ses pleurs pendant qu’il dormait et qu’il devait essayer « de l’arrêter en le battant. « Après avoir remarqué qu’il avait cassé la main du bébé, il a utilisé des bâtons et des élastiques pour lier les os cassés ensemble », a déclaré la jeune mère.« Quand je l’ai confronté à propos de ce qu’il avait fait, il nous a enfermés dans la pièce, pour m’empêcher de parler aux gens de sa mauvaise action ou de demander de l’aide. Il a également pris mon téléphone pour que je n’appelle pas les
VOiSins. »
Elle a raconté comment elle a réussi à emmener le bébé dans des hôpitaux de la communauté qui ont refusé de le soigner avant de l’emmener au FMC Owerri où l’amputation a été pratiquée. La femme a demandé de l’aide pour sauver son enfant tout en appelant le gouvernement de l’État, la NHRC et d’autres organisations de la société civile à l’aider à obtenir justice pour son fils.
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