Le biochimiste américain Misnister Yadan Maat Yada a accordé un entretien exclusif à Senenews auquel le spécialiste est revenu de façon détaillée sur les dangers du sucre sur notre organisme et notamment en cette période de Ramadan.
Un entretien riche et très instructif que la rédaction de SeneNews a le plaisir de vous présenter !
Ci-dessous l’entretien avec un de nos journalistes.
SeneNews : Merci, Pasteur, d’avoir accepté notre invitation à SeneNews. Avant toute chose, que diriez-vous en guise de présentation ?
Yada : je suis le pasteur……….. et je suis biochimiste.
Journaliste : Nous voyons le travail que vous faites dans l’entreprenariat. Vu que le Sénégal est un pays essentiellement informel avec une forte population de jeunes et de femmes, quels sont vos plans pour ces deux catégories ?
Yada : Bien, j’ai des plans pour travailler avec les jeunes et renforcer les capacités des femmes. J’ai un partenariat avec un institut… En fait, je veux pas aller en profondeur dans les détails avant que tout ne soit d’abord fait à l’avance. Mais sachez que nous avons d’intéressantes choses sur lesquelles nous travaillons.
Journaliste : Vous êtes biochimiste, et vous êtes très consacré dans la sensibilisation contre certaines habitudes alimentaire. Qu’avez-vous à dire sur la consommation de sucre au Sénégal ?
Yada : Nous devons réellement comprendre la comparaison entre le sucre et le cocaïne. La formule chimique du sucre est : carbone, hydrogène et oxygène. Et celle du cocaïne est : carbone, hydrogène, oxygène et nitrogène. La différence entre le sucre et la le cocaïne c’est simplement le nitrogène. Voilà pourquoi nous devons être très prudents de l’addiction qu’on s’inflige quand on utilise le sucre blanc.
Journaliste : Le Sénégal est réputé être un pays de forte consommation de sucre, surtout en cette période de Ramadan. Quel conseil donneriez-vous à la population en ce sens ?
Yada : Je leur recommande fortement d’abandonner l’utilisation du sucre. A plus forte raison durant le mois de Ramadan. Parce que durant cette période, on reste pendant un long moment sans boire ou sans manger. Donc la pire chose qu’on puisse faire à son corps c’est y ajouter du sucre. Parce que le sucre à lui seul détruit ton organisme et affaiblit ton système immunitaire.
Journaliste : Alors que proposez-vous comme alternative à la consommation du sucre blanc ?
Yada : Je suggère l’utilisation des dattes comme solution plus saine. Vous pouvez les bouillir pendant 4 à 5 heures. Vous récupérez les dattes bouillies sans l’eau, vous les mettez dans un mixeur et vous tournez. Ainsi vous aurez un doux sirop de dattes que vous pourriez ajouter à vos thés et cafés.
Journaliste : Pour un pays pauvre comme le Sénégal, la consommation du sucre de cette façon doit être impactante sur le plan sanitaire. Quels sont les risques réels de cette addiction à cette substance ?
D’abord, ce qu’il faut comprendre avec le sucre blanc cristallisé, c’est le saccharose. Il est constitué de deux molécules : glucose et fructose. Le fructose attaque le foie et à la longue il cause le cancer, les maladies cardiaques, le diabète et toutes sortes d’autres maladies. C’est pourquoi nous devons impérativement abandonner l’utilisation du sucre.
Journaliste : Quel discours faut-il tenir aux sociétés qui produisent le sucre (CSS par exemple) pour qu’ils revoient leur production afin de préserver la santé des populations ?
Yada : Mon avis est que le processus du sucre doit être banni du corps humain. Il n’y a aucun besoin pour l’organisme d’utiliser le sucre. Aucun avantage, aucune valeur nutritionnelle et ça brise le corps. Plus on utilise du sucre, plus les gens sont malades. Et là on ajoute du sucre sur toute chose.
Journaliste : Maintenant, revenons un peu à votre projet d’entreprendre ici. Pourquoi vous ciblez les femmes et les jeunes ?
Yada : Parce que tout simplement, la femme est la première enseignante de l’enfant, et les enfants sont la génération future. Donc, si nous renforçons les capacités des premières formatrices, et on renforce celles des jeunes, on peut changer le monde.
Journaliste : Alors comment comptez-vous faire pour inscrire votre projet dans la durabilité.
Yada : (Rires) Je vous l’ai déjà dit mais vous voulez toujours avoir des réponses. (Rires). Bon nous devons… Je ne veux rien dire, je veux vous montrer. Et quand je vous montrerai, on en reparlera.
Journaliste : Comment allez-vous faire avec la barrière linguistique ?
Yada : J’ai eu la chance d’avoir des gens dignes de confiance au Sénégal et qui parlent la langue.
Journaliste : Merci, Monsieur Yada. On est au terme de notre entretien. Quel est votre dernier mot ?
Yada : J’apprécie beaucoup ce moment. J’aime le Sénégal, avec ses personnes formidables, ses magnifiques cultures. Je suis vraiment ici pour m’amuser avec tout le monde.
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