Publié par Ousmane Sonko, le leader du parti Pastef, a vivement critiqué la lenteur de la justice sénégalaise et les sanctions qu’il estime insuffisantes pour les récents cas de violences électorales. Selon Sonko, les peines prononcées ne répondent pas aux attentes de justice et n’ont pas l’effet dissuasif nécessaire face aux tensions politiques croissantes. Cette critique a alimenté les débats dans le paysage politique, en particulier avec l’intervention de Madiambal Diagne, journaliste influent et souvent opposé à Sonko, qui a exprimé son désaccord sur la plateforme X (anciennement Twitter).
Diagne a, par ailleurs, reproché au Premier ministre d’interférer dans le processus judiciaire, affirmant que celui-ci cherchait à influer sur la sévérité des peines. En évoquant la condamnation récente d’Ameth Ndoye à seulement 15 jours de prison, Diagne a suggéré que le gouvernement, particulièrement Sonko, semble insatisfait du ministère de la Justice et de l’Intérieur, ce qui pourrait indiquer des dissensions internes.
Cette série de réactions témoigne de la polarisation du climat politique au Sénégal, notamment en vue des prochaines élections. Les critiques de Sonko et les réactions de Diagne soulèvent des interrogations sur la capacité des institutions à rester impartiales et efficaces dans la gestion des tensions politiques. L’État devra démontrer son engagement pour une justice indépendante et équitable afin de créer un environnement propice à des élections transparentes et pacifiques.
→ A LIRE AUSSI : Mollah Morgun descend Sonko : « En ce moment, au Sénégal, il existe qu’un seul homme, il se nomme… »
→ A LIRE AUSSI : Le torchon brule : La grosse colère de Fadilou Keïta contre Jean Baptiste Tine
→ A LIRE AUSSI : Ousmane Sonko tire sévèrement sur Barthelemy Diaz : « Comme que Bayam Jean Paul Diaz moo… »
