Dubaï est connue pour son luxe insolant ainsi que sa solide réputation de carrefour financier et humain, où se croisent les businessmen du monde entier. Surnommée « la ville de tous les possibles », elle attire particulièrement des filles issues de différents horizons sur ses terres où la drogue, l’alcool et le sexe ont fini de s’installer dans le décor. Pourtant interdite, la prostitution s’est solidement installée dans cette zone du Golfe où la religion occupe une place importante. Et, ce ne sont pas ces Sénégalaises qui s’y rendent pour des raisons à peine voilées qui nous contrediront. Pour vous, GALSEN221 met la lumière sur le revers de la médaille dubaïote et la vérité sur ses « Escort-girls » qui utilisent notamment le commerce comme parfaite couverture.
La Nouvelle forme de prostitution
« La seule différence entre les prostituées de la vieille école et les nouvelles qui sont appelées des ‘escort-girls’, c’est que les unes travaillent dans le secteur public alors que les autres sont dans le privé ». Il s’agit à première vue d’une phrase pleine d’humour, mais en y réfléchissant nous nous rendons rapidement compte qu’il s’agit d’une « excellente » analyse de la chose. Quoi de mieux donc qu’un richissime pays du Golfe pour se remplir les poches ?
Ainsi, depuis quelques temps, nombreuses sont les femmes sénégalaises qui évoluent dans le « privé », pour ainsi dire. Si, à travers les réseaux, elles partagent leurs voyages de rêves avec au menu : hôtels de luxe, copieux repas et train de vie onéreux ; elles ne dévoilent pas l’origine de l’argent qu’elles dépensent sans compter. Si elles ne se considèrent pas comme étant des belles de nuit, la seule différence se trouve au niveau du fait qu’elles ne fréquentent que les hommes riches en mesure de leur payer une fortune et des fois même de les faire voyager.
La quasi-totalité de ces filles, le plus souvent extrêmement belles, se justifient en déclarant se rendre à Dubaï pour acheter des marchandises. Voilà comment elles échappent à la vigilance de leurs proches, loin de s’imaginer la triste réalité.
Il faut tout de même dire qu’elles excellent dans l’art du camouflage. A preuve, A.D, étudiant à Dubaï depuis 3 ans, a eu à héberger des compatriotes de longs mois après son arrivée, avant de se rendre compte du poteau rose.
« Vous n’imaginez pas de quoi elles sont capables »
Au départ, ses amies étaient venues pour des vacances et elles revenaient à chaque fois. Mais, A.D, qui ne reste jamais chez lui selon ses dires, a compris bien après qu’elles ne faisaient pas que s’amuser lorsqu’elles sortaient.
« Ce sont des filles que je connais depuis Dakar. Elles ont toujours aimé faire la fête donc je n’ai rien trouvé d’anormal lorsqu’elles sortaient tout le temps. Toutefois, je ne savais pas au début à quelle heure elles rentraient étant donné que je suis un couche-tôt. Lorsqu’un ami les a rencontrées dans un hôtel de la place avec des hommes qui n’étaient pas que de simples ‘amis’, je les ai mises devant le fait accompli et elles n’ont rien trouvé de mieux que de me menacer, avant de prendre la décision de se loger à l’hôtel lors de leurs séjours, m’évitant comme si elle n’avait jamais habité sous mon toit », fait-il savoir.
Il poursuit : « Elles ont réagi comme ça afin de m’empêcher de parler de ce qu’elles font quand je serais à Dakar. Vous n’imaginez même pas de quoi elles sont capables. Elles se droguent, prennent de l’alcool et couchent avec une multitude d’hommes. Au moment de rentrer, elles achètent des choses à vendre avec l’argent qu’elles auront gagné. Nous, qui habitons ici, savons bien ce qu’elles viennent faire. Une fois démasquées, elles ne s’en cachent plus, bien au contraire ».
« Nous prenons juste du bon temps »
S.N. a accepté de se confier à la rédaction de Galsen221, mais elle a préféré garder l’anonymat pour ne pas être reconnue. Très franche et directe, elle n’est pas passée par quatre chemins pour nous expliquer les raisons de ce choix de vie. Selon elle, il n’y a rien de mal à prendre des « présents » d’hommes riches qui savent reconnaître la beauté et s’occuper d’une femme.
« Nous ne faisons rien de mal. Les gens parlent comme si nous étions des criminelles. A ce que je sache, nous ne sommes pas sur les trottoirs. Ce sont les hommes qui nous voient et qui estiment que nous méritons d’être couvertes de cadeaux. Sinon, nous prenons juste du bon temps et profitons du beau pays dans lequel nous sommes », soutient la ravissante demoiselle au teint clair éclatant.
« Moi, je viens pour acheter de la marchandise. Si en me promenant je rencontre un homme qui m’invite à sortir, alors je ne vais pas me priver. Les gens sont hypocrites et jaloux parce qu’ils font bien pire mais ils préfèrent pointer du doigt celles qui voyagent, car eux ne peuvent pas sortir du pays », ajoute-t-elle avant de conclure. « Chacun est libre de faire ce qu’il veut de sa vie. Moi, je m’occupe de la mienne, sans me préoccuper de l’autre. Encore une fois, nous ne faisons rien de mal ».
Toutes les filles plaident « Non coupable »
Malheureusement, aucune des filles connues pour se rendre à Dubaï et qui aiment se photographier en compagnie d’hommes fortunés n’a souhaité partager son expérience et ainsi se confier. C’est toujours le même son de cloche : elles reçoivent toutes des cadeaux de la part de « gentlemen » qui n’attendent rien en retour. En attendant, les voyages vers Dubaï continuent de se multiplier et les marchandises en provenance de cette zone du Golfe ont davantage investi le marché sénégalais. Il n’y a pas si longtemps d’ailleurs, une fille très célèbre dans le milieu de la jetset a passé un peu plus d’une semaine dans un grand hôtel situé non loin de Burj Khalifa, qui n’est autre que la plus grande tour du monde. Entre champagne tous les soirs et restaurants haut de gamme, elle ne s’est pas privée. Le tout, en prenant le soin de ne jamais montrer l’homme avec qui elle passait du « bon temps ». Depuis son retour, elle est très en vue dans les différentes boîtes de nuit des Almadies où elle casque une fortune pour l’achat de bouteilles. Des comme elle, il y en a une énormément dans les rues dakaroises.
De nos jours, de plus en plus de filles se laissent aller en répondant favorablement aux sirènes des pétrodollars où l’argent coule à flot. Nombreuses sont les personnes à avoir dénoncé ce phénomène grandissant, sans jamais réussir à freiner son essor. Dès lors, devient primordial de se poser la question à savoir jusqu’où cela va nous mener, dans l’espoir que cette nouvelle forme de prostitution ne prenne davantage d’ampleur et qu’elles ne tentent d’autres innocentes jeunes filles.
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