Nouveau rebondissement dans l’affaire du meurtre du Français Jean Pierre Albert à Yoff
Joli coup de filet à l’actif des gendarmes de la brigade de recherches de Faidherbe qui ont résolu le puzzle qui embrouillait la mort suspecte du Français, Jean Pierre A. Ch. Dachet. Il avait été retrouvé mort chez lui, à Yoff Tonghor, bâillonné, pieds et mains ligotés. Quatre personnes ont été appréhendées par les pandores : deux filles et deux garçons.
Du nouveau dans la mort du ressortissant français, Jean Pierre Albert Charles Dachet, dont le corps sans vie avait été retrouvé dans la nuit du 29 au 30 mars dernier, chez lui, à Yoff Tonghor. Né en 1952 en Loire Atlantique (région de Nantes), Jean Pierre Dachet, qui vit au Sénégal depuis une dizaine d’années, avait été retrouvé allongé, bâillonné, ligoté des pieds et des mains et abandonné par ses bourreaux qui ont «emporté un coffre-fort». Aucune trace de violence n’a cependant été relevée sur le corps de ce retraité, divorcé et père de 2 enfants.
Selon des témoignages recueillis auprès du voisinage à Yoff, c’est sa domestique qui a découvert sa dépouille et alerté les riverains, lesquels ont avisé les pandores de la Foire. Sur les lieux, ceux-ci ont procédé aux constats d’usage, avant que la dépouille ne soit acheminée à la morgue de l’hôpital A. Le Dantec, aux fins d’autopsie. Sur instruction du commandement de la gendarmerie, les pandores de la brigade de recherches de Faidherbe qui bénéficient d’un rayon de compétence plus étendu, vont hériter du dossier. Le commandant de cette brigade, Insa Seck, qui a de suite mis en branle ses hommes (ceux de l’ombre y compris), est parvenu à réunir plusieurs pièces du puzzle. Tout d’abord, renseignent des sources concordantes avisées, «les auteurs de ce crime connaissaient leur victime. Mieux, ils seraient des habitués des lieux. La raison : La victime hébergeait chez lui un redoutable «berger allemand». Or, la nuit des faits, le voisinage n’a été alerté par aucun aboiement de ce chien, ne serait-ce que pour signaler la présence d’intrus. L’exploitation de l’historique du téléphone du défunt va démontrer que le Français entretenait une certaine affinité avec les suspects arrêtés. Les numéros de téléphone de certains d’entre eux figuraient dans l’historique des derniers appels émis ou reçus par le défunt, ce jour.
À la faveur de recoupements et autres techniques pointues de géolocalisation, les hommes du commandant Seck sont parvenus, en un temps record, à identifier et mettre le grappin sur quatre présumés auteurs de ce crime (dont nous taisons délibérément les noms). Il s’agit de deux filles et de deux garçons, appréhendés vendredi dernier, puis placés en garde à vue. Une reconstitution des faits est prévue pour probablement aujourd’hui.
ABDOULAYE DIEDHIOU
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