Cancer de la prostate: Les hommes de plus de 40 ans sont les plus exposés

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Méconnu et ignoré du public, le cancer de la prostate est en train de faire des ravages chez les hommes. Face à l’ampleur de ce mal de plus en plus constaté, un groupe de médecins urologues a organisé le mercredi 5 juillet, une journée de dépistage dans quatre structures sanitaires du pays. A l’hôpital Dalal Diamm, Papa Ahmed Fall, le chef du service d’urologie a saisi l’occasion pour alerter les hommes âgés de 40 ans et plus les invitant à se faire dépister annuellement. Ceci pour éviter les cancers dormants qui ne se manifestent pas.

Au-delà de 40 ans, les hommes sont exposés au cancer de la prostate. Seul l’examen de biopsie peut le révéler contre cette cible la plus menacée. Tel est l’alerte lancée hier, mercredi 5 juillet, par le professeur en urologie de l’hôpital Dalal Jamm lors d’une journée de dépistage de masse organisée par un groupe d’urologues dans quatre structures sanitaires du pays. Constatant les ravages de cette affection ignorée par le grand public et qui se multiplie de plus en plus, le médecin de soutenir que de supposées traces de cancer de la prostate ont été décelées hier, mercredi 5 juillet, chez des personnes âgées. Expliquant la prévalence de cette maladie, l’urologue de faire remarquer que chez les sujets de races blanches, le cancer de la prostate est souvent décelé chez les hommes âgés en moyenne de 50 ans.

En revanche, chez les sujets de race noire, c’est à partir de 40 ans que des cas ont été détectés. De quoi conduire ce spécialiste à exhorter «tout homme âgé au moins de 45 ans et plus à aller se faire consulter au moins une fois dans l’année». En fonction des résultats, le médecin verra s’il y a une nécessité de poursuivre ses investigations et voir s’il y a cancer de la prostate ou non.

Face à la prise en charge médicale, l’urologue de Dalal Jamm d’indiquer que, lorsque le cancer est localisé à un stade précoce, il peut être guéri par radiothérapie et chirurgie dont les coûts varient entre 300 à 400 mille francs. Mais, lorsqu’il s’agit d’un cancer métastatique et/ou la chirurgie et la radiothérapie ne peuvent pas apporter de guérison, la seule alternative restante est le traitement palliatif. Avec des injections mensuelles atteignant 100 000 F par mois. D’où l’intérêt de diagnostiquer le mal de manière très précoce.

Le professeur de prévenir en outre sur l’alimentation trop riche en graisse qui peut être un facteur de la survenue du cancer de la prostate. La maladie peut être liée aussi à l’âge. «Plus on prend de l’âge, plus on a la probabilité de ce type d’affection», a-t-il souligné.
Pour ce qui concerne les ressources humaines, le Sénégal n’est pas réellement mal loti puisqu’à en croire le même urologue, le pays ne compte pas moins d’une quarantaine de spécialistes de la maladie. Même si de fait, on est loin des normes de l’OMS, le Sénégal fait partie des pays où l’on compte le plus d’urologues en Afrique.

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