un coach de basket démissionne pour défendre la petite Sénégalaise Ngoty menacée d’expulsion

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SA FILLE ADOPTIVE DE SIX ANS SUR LE POINT D’ETRE EXPULSEE DES USA: un coach de basket démissionne pour défendre la petite Sénégalaise Ngoty

Adopter un orphelin au Sénégal et l’emmener vivre aux Etats-Unis peut vous coûter la prunelle des yeux et l’Américaine Joanne Boyle l’a appris à ses dépens. En effet, l’histoire de cette femme pourrait faire un biopic très émouvant dans le monde du cinéma. Les autorités américaines exigent à Joanne Boyle, qui a démissionné de son poste de coach de l’équipe féminine de basketball de l’Université de Virginie, de ramener au Sénégal sa fille adoptive âgée de 6 ans et malade, pour compléter les documents d’adoption.

La coach de l’équipe féminine de basketball de l’Université de Virginie a surpris ses joueuses en annonçant sa retraite à 54 ans, alors qu’elle venait de mener l’équipe au Championnat NCAA de basket-ball mettant aux prises 68 équipes s’affrontant en matchs à élimination directe, afin de déterminer le champion de la 1ère division universitaire de basket-ball. Une performance que l’équipe n’avait plus accomplie depuis 2010. Cette décision, qui suscite un débat enragé au pays de l’oncle Sam, est liée à l’adoption d’une orpheline sénégalaise de 6 ans répondant au nom de Ngoty. En effet, Joanne Boyle doit ramener sa fille adoptive au Sénégal, pour finaliser les paperasses pour légaliser la présence de Ngoty en terre américaine. «C’est comme si j’ai reçu une tonne de briques sur ma tête. Je n’ai pas compris que cela nécessitait de voyager avec Ngoty au Sénégal», a soutenu Joanne Boyle, coach depuis 25 ans qui vit à Charlottesville avec la petite sénégalaise.

Le Sénateur américain Tim Kaine appelle à la flexibilité des services de l’immigration…

Alors que l’affaire fait débat dans les plus hautes instances aux Usa, le sénateur Tim Kaine a exhorté, la semaine dernière, les services de citoyenneté et d’immigration des États-Unis à approuver la paperasserie que Boyle doit ramener rapidement aux États-Unis. «C’est sa maison maintenant», a déclaré Kaine. «La question est : combien de temps devront-ils rester au Sénégal jusqu’à ce qu’ils puissent rentrer chez eux ?», s’est interrogé le sénateur. Les services américains de la citoyenneté et de l’immigration ont déclaré ne pas pouvoir discuter du cas de Boyle en raison des lois sur la vie privée, mais ils ont dit que l’agence a pour objectif de traiter efficacement les cas et «considèrent le bien-être de l’enfant comme primordial». «Nous nous sommes engagés à agir dans le meilleur intérêt des enfants et des familles, tout en préservant l’intégrité du système d’immigration de notre pays», a déclaré la porte-parole Joanne Ferreira dans un courriel.

Les fédéraux refusent que l’enfant reste aux Usa

L’avocate de Boyle, Irene Steffas, a déclaré qu’ils voulaient que l’agence fédérale accorde l’approbation préliminaire de l’affaire Boyle, ce qui permettrait de l’inclure dans le circuit du consulat. Boyle et Ngoty se rendront ensuite au Sénégal pour les derniers contrôles au consulat américain et retourneront chez eux en quelques mois. Sinon, Boyle risque d’avoir à remplir des documents supplémentaires qui pourraient prendre des années, les forçant à vivre loin de leur famille et de l’école de Ngoty. Steffas a déclaré que les fonctionnaires fédéraux ont refusé parce que Ngoty est déjà aux États-Unis. Boyle a emmené l’enfant ici en 2014 avec un visa touristique qu’elle a dépassé parce que l’enfant était malade, a-t-elle dit.
Ryan Hanlon, vice-président du Conseil national pour l’adoption, qui ne connaît pas le cas de Boyle, a déclaré que l’envoi d’orphelins aux États-Unis avec un visa touristique est «extraordinairement rare» et pourrait soulever des grognes contre les autorités fédérales. Généralement, les enfants restent dans leur pays d’origine et arrivent sur un document de voyage qui mène à la citoyenneté.
Boyle a déclaré avoir obtenu la tutelle légale de Ngoty en 2014, deux ans après la naissance de l’enfant et son abandon dans un orphelinat de Tambacounda. Alors que l’adoption traînait, Boyle a déclaré que Ngoty souffrait d’insuffisance pondérale, avec de la fièvre, des plaies dans la bouche et une éruption fongique sur son cuir chevelu. L’orphelinat s’occupait des enfants, mais il n’avait pas de l’électricité et de l’eau courante, et offrait un repas par jour, généralement du riz. Boyle a dit qu’elle gardait Ngoty en Virginie parce qu’elle craignait pour la santé de sa fille. Elle a dit que le consulat savait qu’elle adoptait Ngoty quand elle lui a accordé le visa. Elle a toujours prévu de revenir pour les derniers contrôles. «La gamine est malade, a déclaré Boyle. C’est comme si tu continuais à ramener un enfant malade».

Joanne Boyle a dépensé plus de 50 millions…, Ngoty danse le ballet et le hip-hop, joue du violon et parle anglais maintenant

Le département d’Etat n’a pas voulu faire de commentaires sur les cas de visa parce qu’ils sont confidentiels. En Virginie, Ngoty fréquente l’élémentaire à l’école de jour de Charlottesville, danse le ballet et le hip-hop, joue du violon et parle anglais maintenant. Les délais d’attente pour l’adoption varient selon les pays, mais les cas prennent généralement entre un et trois ans et coûtent environ 30.000 $ en frais, selon le Conseil national de l’adoption. Le cas de Boyle a pris plus de temps que cela, et elle a dit qu’elle a dépensé plus de 100.000 $ (53.326.889 F Cfa) en frais, billets d’avion et autres coûts. Après que le tribunal sénégalais a achevé l’adoption en 2016, Boyle espérait que les Etats-Unis suivraient. Mais, à l’approche du tournoi de la Division I de la NCAA, elle s’est rendu compte que cela pourrait ne pas arriver bientôt.
Boyle a démissionné de son travail de coaching et un salaire de 700.000 $ (373.245.527 F Cfa) par année. Aux États-Unis, Boyle peut compter sur sa mère de 82 ans, ses quatre frères et sœurs et une communauté de soutien en Virginie. «Elle a six ans. La mettre seule dans un avion n’est pas une option. Démissionner de mon travail était la seule option. C’est perturbant, mais je vais faire ce que je dois faire», dit-elle.

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In this Jan. 27, 2015, photo, Ngoty, the adopted daughter of Virginia women’s basketball coach Joanne Boyle, holds hands as Pastor William Washington leads a prayer at Bridge Outreach Church in Charlottesville, Va. (AP Photo/Alex Brandon)
In this Jan. 27, 2015, photo, Ngoty, the adopted daughter of Virginia women’s basketball coach Joanne Boyle, holds the hand of her adopted mother as Pastor William Washington leads a prayer, at Bridge Outreach Church in Charlottesville, Va. In May 2008, when she was the head coach at California, the team traveled to Senegal for international games and visited an orphanage. She left inspired. (AP Photo/Alex Brandon)
In this Jan. 27, 2015, photo, University of Virginia basketball player Sarah Beth Barnette shoots a basket as she plays with Ngoty, the adopted daughter of Virginia women’s basketball coach Joanne Boyle, in Charlottesville, Va. With recruiting and film study, meetings and practice, games at home and on the road, Boyle’s basketball life didn’t allow her to slow down. The solution: Ngoty would be part of the team, too. (AP Photo/Alex Brandon)

In this Jan. 27, 2015, photo, Ngoty, of Senegal, the adopted daughter of Viginia women’s basketball coach Joanne Boyle, rests on a basketball as she plays with members of the women’s basketball team in Charlottesville, Va. Each trip to Senegal to try and adopt Ngoty entailed an eight-hour flight to Dakar from Washington’s Dulles International Airport, then a rugged drive of nearly 300 miles that could take 8-9 hours, or longer on the trips when Boyle and her driver blew a tire or their car overheated in the 120-degree temperatures. (AP Photo/Alex Brandon)

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