Confrontation avec Sonko : Daouda Mine révèle la conséquence directe du silence d’Adji Sarr

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Lors de la confrontation avec Ousmane Sonko hier, Adji Sarr a décidé d’adopter une stratégie assez surprenante : le silence. Une stratégie pas loin de celle adoptée par Ousmane Sonko, mais la différence, c’est que le statut des deux n’est pas pareille.

En effet, en tant qu’accusé, Sonko a le droit de garder le silence, en attendant la formulation de preuves par l’accusatrice. Mais Adji Sarr, elle, doit formuler des preuves et ne pas se muer dans le silence. Ce qui veut dire, en d’autres termes, qu’elle innocente celui qu’il accuse de viol.

C’est ce que confirme Daouda Mine, journaliste au Groupe Futurs Médias et juriste de formation. « L’accusation portée contre le défendeur ou l’accusé doit être suffisante pour que le juge le déclare coupable et le condamne, éliminant ainsi la présomption d’innocence dont il bénéficie. Ce qui veut dire que lorsqu’un accusateur garde le silence, il ne fait en réalité qu’innocenter l’accusé, car le manque de charges suffisantes exclut la culpabilité », explique Mine sur une publication sur sa page Facebook, comparant le silence de Sonko à celui de Adji Sarr.

Voici l’intégralité de sa publication

Le silence de Sonko Vs celui de Adji Sarr !

«Vous avez le droit de garder le silence : tout ce que vous pourrez dire pourra être retenu contre vous». Vulgarisée par les séries policières et judiciaires, notamment américaines, cette formule bien connue du grand public est un indice qu’il existe des rapports entre le silence et le droit.

Le droit de garder le silence durant une procédure est aujourd’hui unanimement reconnu par le droit des États démocratiques comme une composante de la présomption d’innocence. En clair, un accusé est bien dans son droit de garder le silence dans le cadre d’une procédure.

En revanche, une partie civile (ou le parquet) a l’obligation de prouver les accusations formulées contre un accusé. La question de la charge de la preuve est classique en droit procédural. La preuve d’un acte ou d’un fait incombe au demandeur ou accusateur (actori incumbit probatio).

D’un point de vue positif, des preuves doivent être fournies, par le procureur ou la partie civile agissant dans le cadre d’un procès, pour prouver la culpabilité du défendeur ou d’un accusé.

L’accusation portée contre le défendeur ou l’accusé doit être suffisante pour que le juge le déclare coupable et le condamne, éliminant ainsi la présomption d’innocence dont il bénéficie.
Ce qui veut dire que lorsqu’un accusateur garde le silence, il ne fait en réalité qu’innocenter l’accusé, car le manque de charges suffisantes exclut la culpabilité.

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