Avec 5 cas positifs, Keur Massar est l’une des localités qui inquiètent les autorités. A cause de sa concentration et de sa forte affluence, cette partie de la banlieue dakaroise pourrait connaitre une hausse drastique des cas. Malgré les appels des autorités, les mesures ne sont pas toutes respectées. Même si le rond point commence à se vider de son monde, le transport continue de se poursuivre comme si de rien n’était. Et les chauffeurs tentent de le cacher à l’opinion, refusant toute interview et photo.
Comme énuméré par l’AS, les acteurs du transport routier continuent de s’adonner aux surcharges. C’est le cas au niveau du tronçon routier Yeumbeul-Keur Massar où les cars rapides continuent de faire la bamboula. Même cas de figure sur l’axe Cité Aïnoumady-Aladji Pathé où les chauffeurs de minicars continuent leurs vieilles habitudes. Idem sur le tronçon Keur Massar-Rufisque.
Selon L’As, les chauffeurs, interrogés sur cette violation des dispositions étatiques, refusent de parler à leurs micros et interdisent aux médias télévisés de prendre des images. Les usagers rencontrés, interrogés sur le diktat imposé par les chauffeurs avec les risques sanitaires, se désolent et s’en remettent à Dieu. Au niveau du Rond-point de Keur Massar désencombré, des gendarmes veillent au grain pour éviter tout redéploiement anarchique des marchands ambulants souvent réticents à l’ordre et prêts à revenir à la moindre occasion.
→ A LIRE AUSSI : Non ! Tous les patients ne sont pas guéris du coronavirus à Touba (médecin-chef)
→ A LIRE AUSSI : Covid-19 au Sénégal : On sait d’où proviennent les 15 nouveaux cas
→ A LIRE AUSSI : Morts du Covid-19 : New York fait usage de fosses communes (Photos)
'