Il y a quelques semaines, Emma Charki, une jeune femme tunisienne de 27 ans avait détourné le mot « Coran » pour parler d’une sourate coronavirus, sur es réseaux sociaux. Face à la justice tunisienne, elle a été condamnée à une peine de 6 mois de prison, ce mardi 14 juillet.
« Il n’y a pas de différence entre rois et esclaves, suivez la science et laissez les traditions (…). Ainsi parle le grand Jilou. » Ces quelques mots sont tirés d’un post Facebook qui, évoquant l’épidémie due au coronavirus en détournant le style du Coran, a valu à son autrice une condamnation à six mois de prison ferme, selon une communication du tribunal de Tunis, mardi 14 juillet. Emna Charki, 27 ans, a été reconnue coupable d’atteinte à la religion et d’incitation à la haine, rapporte Le Monde.
Malgré son geste jugé très grave, Amnesty International avait appelé fin mai les autorités tunisiennes à abandonner les poursuites dans cette affaire. Selon l’ONG, ces poursuites illustrent des atteintes à la liberté d’expression dans la jeune démocratie tunisienne. « Je n’avais vraiment aucune intention de choquer. J’ai partagé parce que je trouvais que c’était drôle », a confié Emna Charki à Libération.
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