Publié par Accusé de viols, le Président du parti Pastef, Ousmane Sonko vient de faire une déclaration de presse. Sans détours, le patron de Pastef pointe un doigt accusateur envers le Président Macky Sall. “c’est un complot ourdi par Macky Sall, c’est quelqu’un qui ne se bat jamais avec des armes conventionnelles.
Ceci rentre dans le cadre de faire diversion sur les problèmes que subit le pays. C’est pourquoi il a donné consigne à ses militants de ne pas se prononcer.
De même,on m’avait averti qu’un complot se préparait sur ma personne et ça allait concerner le lieu où je me soigne.”
Sur les accusations de viols, Sonko botte en touche: “dans une maison où il y a une dame avec son enfant ,ses employés, les caméras comment je peux y violer sans qu’ils ne soient au courant ?”, s’interroge-t-il.
Sur le cas des deux pistolets, Sonko raille cette accusation, “nous ne sommes plus au Far West pour que je puisse librement circuler avec mes armes sans ameuter la maison”. Dans la foulée, il a révélé que la propriétaire subit une pression depuis qu’elle a refusé de prendre l’argent.
Sonko se désole que la dame a été séparée de son nouveau né prématuré d’un mois.
D’après le chef de file de Pastef, il a fallu la pression de son avocat Me Baldé pour que le procureur revienne à de meilleurs sentiments.
Sur le fameux SMS qu’il aurait envoyé à Adja Sarr, Sonko nie et les défie :”Je défie quiconque de prouver que je lui ai envoyée un SMS”.
Sur d’autres points du dossier, Sonko refuse de s’y prononcer pour ne pas donner de piste à ses accusateurs.
” De concert avec mes avocats, on s’est dit qu’on ne va pas tout dévoiler”, se défend-t-il .
Sur ce, il a décidé lui aussi de porter plainte.
Mouillant toujours le Président Macky Sall d’être derrière le coup fourré, il appelle à la mobilisation pour faire face au régime.
Selon Sonko, “Macky Sall ne connait que le rapport de force, il ne connait pas le droit, vous avez vu ce qu’il a fait à Karim Wade, Khalifa Sall.”
Sur sa convocation, Sonko se lache: “Je ne déférerai pas à la convocation car la loi doit être respectée.
Pour entendre un député, il faut passer par l’assemblée nationale tant qu’ils ne feront pas cela je ne répondrai pas à la convocation.
Serigne Bassirou Guèye a dit que s’il vienne qu’on l’emprisonne
.S’ils violent la loi, nous résisterons par tous les moyens”, conclut le chef de file de Pastef.
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