Dialogue national : Des désaccords enregistrés !

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La Commission politique du dialogue national enregistre ses premiers désaccords.

Les acteurs politiques présents au dialogue national n’ont pas pu trouver un accord sur la question de la 3e candidature et celle relative aux droits civiques et politiques.

La proposition de l’introduction de la grâce en révision de l’article L 28 du Code électoral émane du groupe de la société civile a été débattue hier. Selon des sources de L’Obs, la société civile a invité toutes les parties à s’engager à laisser le Conseil constitutionnel décider de la candidature des uns et des autres à la prochaine élection présidentielle.

Pour l’introduction de la grâce en révision de l’article L 28 du Code électoral, le groupe de la majorité a adhéré à la proposition de la société civile mais en posant ses conditions : « Même si le condamné a été gracié, il faut qu’il purge d’abord sa peine avant de recouvrer ses droits civiques. »

Cette position du groupe de la majorité, si elle est acceptée, n’aura pas un impact sur les candidatures de Khalifa Sall et Karim Wade à la prochaine élection Présidentielle car ces derniers ont déjà purgé leur peine, mais risque d’écarter Ousmane Sonko.

Il faut dire que l’introduction de la grâce en révision de l’article L 28 du Code électoral va permettre au candidat qui a bénéficié d’une grâce d’échapper à une invalidation de son dossier. Car, souligne un membre de la Commission politique, même si on est gracié, ça n’enlève pas les peines et ça reste dans le casier judiciaire, ce qui peut être un motif de rejet de la candidature. «La grâce ne suspend pas les condamnations, le délit continue de figurer dans le casier judiciaire et comme c’est une affaire de candidature, le Conseil constitutionnel peut, sur cette base-là, rejeter le dossier», ajoute un plénipotentiaire.

Le Pds menace de quitter le dialogue

S’agissant de la question relative aux candidatures, l’opposition maintient sa position. Elle récuse la 3e candidature du Président Macky Sall qui, selon elle, ne doit pas participer à l’élection Présidentielle de février 2024. Aussi, l’opposition refuse au Conseil constitutionnel son droit d’arbitrer la question des candidatures.

Ce que la majorité refuse. Pour le groupe de la majorité, les gens qui veulent la réintroduction de Khalifa Sall et Karim Wade dans le jeu politique ne peuvent pas refuser au Président Macky Sall le droit de présenter sa candidature. Car, la majorité considère que tout cela relève de la compétence des institutions du pays qu’il faut respecter.

Le Parti démocratique sénégalais (Pds) n’exclut pas de quitter la table des discussions. Devant la Commission politique, le Pds a réaffirmé sa demande de révision du procès de Karim Wade qui, selon lui, a été injustement condamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) qui est une juridiction d’exception. C’est la majorité qui a proposé l’introduction de cette question dans les discussions mais le Pds l’a rejetée.

« Pour eux, l’introduction de Karim Wade dans le jeu politique ne fait pas partie des questions à discuter, que la Commission politique du dialogue national ne peut pas la régler parce qu’ils ne reconnaissent pas la Crei ».

Les discussions, qui se sont tenues jusqu’après 20 heures, vont se poursuivre aujourd’hui.

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