Il fait partie de cette catégorie de joueurs africains qui inspirent le respect partout où ils sont passés. Solide et techniquement un cran au dessus de la moyenne, le longiligne défenseur sénégalais a fait les beaux jours de l’Olympique de Marseille et de la sélection nationale du Sénégal. Quart de finaliste de la Coupe du Monde et finaliste de la CAN 2002, le défenseur a amené dans son sillage le football continental au plus haut niveau. Ses moments de gloires font toujours l’objet de débats chez les férus de football du pays qui se remémorent ses exploits les plus retentissants.
Rester dans la mémoire des plus fervents supporters de la France en l’occurrence ceux de Marseille n’est pas la tâche la plus facile au monde. De surcroît en tant qu’arrière droit ce qui rend encore l’exploit encore plus exceptionnel car les défenseurs sont rarement appréciés à leur juste valeur. Un standing qui lui a valu le statut de capitaine des olympiens pendant des années c’est tout dire quant aux qualités du joueur. Retour sur la naissance de la carrière d’un des défenseurs les plus talentueux que le continent ait connu.
Habib est passé par le Paris Saint Germain…
Ils ne sont pas nombreux ceux ce qui sont passés par les deux clubs ennemis. Mais lui fait partie de ce cercle restreint parce que l’essentiel de sa formation il le doit au club de la capitale française. Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’est pas né avec cuillère en or dans la bouche. Son enfance n’est pas des plus aisée. Du bas de son immeuble HLM de Port-Marly, le petit Habib fait ses premiers pas avec un ballon de foot, son plus fidèle compagnon. Marchant sur les traces de son père Abdou, ancien du Racing Colombes 92, son talent explose attirant les dirigeants du modeste club de Marly-le-Roi situé en île de France. Après deux saisons, il rejoint le Camp des Loges du PSG où il est formé en tant que défenseur central. Ce dernier ne passera guère plus de deux saison avec les parisiens avant la consécration.
Le Racing a fait de lui l’homme qu’il est devenu…
Aussi efficace sur le terrain que discret dans la vie, Habib Beye ne fait pas de bruit. Alors, quand la nouvelle de son départ pour le Racing-Club de Strasbourg (D1) est tombée, bien peu de monde au sein du club y a cru. Il a très vite gravi les échelons de la hiérarchie sportive au camp des Loges mais s’est heurté à une concurrence très rude. A tout juste 21 ans il rejoint un nouveau club et une nouvelle ville pour parfaire son apprentissage. Un passage qui a visiblement marqué la jeune carrière du défenseur, le franco-sénégalais n’hésite pas à le dire sans détour ni langue de bois : « Mon club formateur, c’est Strasbourg. Quand je suis arrivé, je n’étais personne. C’est là-bas que j’ai découvert et appris le foot de haut niveau. Le Racing m’a fait homme ». Sous la houlette de Jacky Duguépéraux, il fait ses premiers pas en pro le 30 août 1998 lors d’un match de Ligue 1 contre Rennes. C’est finalement son passage à l’OM que l’on retiendra le plus mais Beye c’est un parcours épineux avec des choix de carrière méticuleux qui l’ont forgé au fil du temps.
Habib est tombé amoureux du Sénégal alors que la France lui faisait les yeux doux. Guidé par son cœur, il s’est imprégné de cette culture africaine marquant le football sénégalais de son empreinte indélébile. Que dire de sa reconversion. Après une carrière très aboutie, il continue de crever le petit écran. L’analyse toujours aussi fine avec une langue élégante, articulée, le défenseur est devenu une pointure chez les consultants. Sans suivra une carrière d’entraîneur, son rêve le plus cher il ne s’en cache point d’ailleurs.
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