Ousmane Mbengue est devenue « célèbre » après avoir fait une publication sur Facebook appelant à exterminer certaines femmes sénégalaises. Un post qui lui a valu la prison. Actuellement derrière les barreaux, nos confrères de Seneweb contactent Aïssatou Sène, la femme qu’il avait répondu en commentaire avant de faire cette publication jugée menaçante.
Ousmane Mbengue, l’homme poursuivi pour avoir demandé la mise à mort des femmes, a été placé sous mandat de dépôt hier, vendredi 24 mai. Ce samedi, Aïssatou Sène, celle par qui le scandale est arrivé avec sa plainte contre le mis en cause, s’est confiée à SeneWeb.
Elle est revenue sur les faits et les raisons qui l’ont poussée à saisir la justice. Ne manquant pas de préciser qu’elle a certes partagé « une classe » avec Ousmane Mbengue, mais qu’elle n’a jamais été proche de lui.
Aussi, elle a tenu à répondre à la mère et à la sœur de Mbengue, qui affirmaient que le post incriminé a été fait dans un cadre privé.
Au départ, Bineta Camara
Aïssatou Sène rembobine : « Lundi 20 mai, aux abords de midi, j’ai fait une publication sur mon compte personnel Facebook, concernant mon choc et mon impuissance concernant un meurtre survenu à Tambacounda et dont une jeune femme a été victime (Bineta Camara, NDLR). À ma grande surprise, Ousmane Mbengue, un ancien camarade de classe, qui était certes dans ma liste d’amis sur Facebook mais avec lequel je n’avais pas maintenu un contact particulier et qui n’avait pas pour habitude de réagir à mes publications, est venu poster un commentaire dont tout le monde a désormais pris connaissance du contenu. »
Réagissant à son post « violent, choquant et incitatif », Aïssatou Sène a rappelé Mbengue « à l’ordre, en répondant juste en dessous pour lui dire de ne pas continuer à publier ce genre de propos ».
Peine perdue : « Il a continué. C’est là que ma décision a été prise. Plus tard dans la journée, quand il est venu me demander de ne pas conserver de captures d’écran, je lui ai fait comprendre que c’était trop tard. Il s’est alors empressé de me donner son adresse et son numéro de téléphone, me disant que je pouvais tout envoyer à la police et qu’il n’en avait rien à faire. »
Lorsque l’affaire a commencé à prendre des proportions importantes, Ousmane Mbengue a déclaré avoir regretté son geste. Mais le mal était déjà fait.
« Les excuses n’effacent pas la violence verbale par magie, s’emporte Aïssatou Sène. On ne sait pas qui peut tomber sur ces propos, se sentir galvanisé et s’engager dans un acte violent tout en pensant que celui-ci est justifié, voire noble. »
Juste « des connaissances », pas « des proches »
À l’attention de ceux qui la présentent comme une proche amie d’Ousmane Mbengue, la dame précise : « Nous avons partagé seulement une classe, nous n’étions pas vraiment proches, nous étions plutôt des connaissances. Il ne s’agit donc pas d’une profonde amitié qui a viré au drame, à une destruction programmée, à une manipulation émotionnelle ou à une vengeance préméditée suite à une soi-disant rupture avec une connaissance commune. »
Aïssatou Sène a tenu aussi à corriger la mère et à la sœur du mis en cause, qui ont déclaré dans une radio de la place que le commentaire de Mbengue a été fait dans le cadre d’une discussion privée.
Elle dit : « Il ne s’agissait pas d’un coup de gueule entre deux personnes dans un message privé. Qu’on entache ma réputation à la radio, en me prêtant des intentions crasses, sans même vérifier les propos diffusés ou chercher à me joindre, est plus qu’intolérable ! La douleur d’une mère ou celle d’une sœur sont légitimes. Les baser sur des mensonges ne l’est pas. Cette histoire, ce n’est pas Ousmane Mbengue, ni Aïssatou Sène. Nous sommes deux jeunes citoyens qu’une affaire oppose pour le moment. Mais par principe, par respect pour la dignité humaine, par souci de renforcer la protection des femmes de mon pays, j’ai pris la décision de porter plainte et je n’ai pas de regret. Je n’ai pas de regret. »
Hôpital plutôt que prison
Néanmoins en ce qui concerne la suite de cette affaire, Aïssatou Sène qui dit avoir appris que son ancien camarade de classe serait instable psychologiquement, suggère que celui-ci a besoin davantage d’un internement que d’un emprisonnement.
« Il gagnerait plus à rejoindre un établissement psychiatrique qu’une prison », plaide Aïssatou Sène.
SENEWEB
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Témoignage: je me nomme Mariam je suis algérienne d’origine mais je vie en France ; mère de 3 enfants. Je vivais avec mon mari avec un grand amour, il est tombé sur le charme d’une jeune fille dans son boulot , mon mari a changé du jour au lendemain , il ne dors plus à la maison , il ma même dit en face qu’il ne veut plus de moi qu’il ne m’aime plus ,je ne fais que pleurer chaque jour , j’ai consultée des marabouts sur le net sans résultat.DIEU merci j’ai parlé de ma situation à un collègue de travail qui m’a donné le contact d’un Grand Maitre au nom de AZE CHANGO,il vit au Bénin dans un petit Village c’est lui qui m’a ramené mon homme très amoureux et nous sommes très heureux,Mon mari est revenu à la maison apres 3jours de travaux magique.Sincèrement je n’arrive pas à y Croire qu’il existe encore des personnes aussi terrible, sérieux et honnête dans ce monde, et il me la r@mené, c’est un miracle.Je ne sais pas de quelle magie il est doté mais tout s’est fait en moins d’une semaine, il est fort dans tous les domaines.Je vous laisse son contact :
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