L’Arabie saoudite a exécuté, mardi 23 avril, 37 de ses citoyens. Tous avaient été reconnus coupables d’« avoir adopté la pensée terroriste extrémiste » et d’« avoir formé des cellules terroristes », a affirmé le ministère de l’intérieur dans un communiqué publié par l’agence officielle SPA. Certaines ont été accusées de « sédition confessionnelle », un terme généralement utilisé en Arabie saoudite pour les militants chiites.
Les exécutions ont eu lieu dans cinq régions : la capitale Ryad, les villes saintes de La Mecque et de Médine, la région sunnite d’Al-Qassim (centre) et celle de la Province orientale, où se concentre la minorité chiite, selon le ministère de l’intérieur.
L’Arabie saoudite ne cesse de répéter être en guerre contre « toutes les formes de terrorisme ». Après les vagues d’attentat du début des années 2000, le pays a réussi à contenir la menace des groupes djihadistes, sans les éradiquer totalement.
Dimanche, quatre Saoudiens sont morts en tentant d’attaquer, au nord de Ryad, un quartier général des forces de sécurité, dans un attentat revendiqué par le groupe djihadiste Etat islamique (EI). Les autorités ont annoncé l’arrestation le lendemain de 13 personnes suspectées d’« actes terroristes », sans préciser le lieu des interpellations et sans dire s’ils étaient liés ou non à l’attentat de dimanche.
Lemonde
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