Le film du viol qui a couté la vie à la petite Grace (Photo)

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Une fillette âgée de trois ans appelée Grâce, a été découverte violée dans la broussaille par un inconnu dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 septembre 2019 à Dimbokro, dans la région du N’Zi, au centre de la Côte d’Ivoire. Elle est morte ce lundi 30 septembre des suites de ses blessures au CHU de Cocody. La violence des faits est à peine croyable.

La petite Grâce ne retrouvera plus ses amis de l’école maternelle. Et pour cause, elle est morte ce lundi 30 septembre 2019 au CHU de Cocody où elle était internée à la suite d’un viol. Selon une source, la petite Grâce a été violée pendant toute la nuit du samedi au dimanche par son ravisseur.

Selon Bailly Dodo un cyber activiste à travers une vidéo, « la fillette de trois ans a été kidnappée à Dimbokro par un individu puis violée avant d’être jetée dans une broussaille. Les parents s’inquiétant de l’absence de leur fille, la cherche en vain. Ne la voyant pas, ils ont commencé à faire une battue pour tenter de la retrouver ».

Selon ses explications, « elle a été finalement retrouvée par les parents dans la broussaille à moitié morte baignant dans son sang avec les parties intimes déchirées. Elle a été violée par un individu et laissée pour morte. La chance est que des gens de bonne volonté ont essayé de la sauver en l’évacuant au CHU de Cocody. Là-bas, elle a subi les premiers soins. Mais elle est entre la vie et la mort ».

Selon d’autres sources, la petite Grâce jouait avec ses amis lorsqu’elle a été perdue de vue au moment de prendre son bain. « Sa mère l’a cherché en vain. Grâce est portée disparue, la peur envahie la famille. Tout le monde pense à un enlèvement ou un vol d’enfant. Le grand-père visite les gares routières espérant voir sa petite fille sur le dos d’une inconnue. Mais rien ! Une déclaration de disparition est en vue lorsqu’on annonce qu’une petite fille a été retrouvée dans les herbes. Malheureusement c’est la petite Grâce dans un état affaibli et méconnaissable. Violée de toutes parts, probablement pendant toute la nuit.

Les organes sexuels sont sortis de leurs emplacements », relate-t-elle.

« Les auteurs vivent en liberté »

« J’ai pleuré lorsque j’ai vu une enfant de trois ans qui devait se préparer pour ses premiers jours de la maternelle couchée sur un lit d’hôpital avec une sonde entre les jambes pour viol. J’ai pu m’accrocher au mur le plus proche avant de me poser des questions sur les motivations de ce prédateur sexuel. J’avoue que je n’ai eu aucune réponse », fait-elle observer. Et de faire remarquer, « Grâce doit être opérée trois fois pour remettre en premier lieu ses organes. Les soins seront évolutifs si Dieu lui offre la grâce de survivre. Que justice soit faite pour cette petite et tous ces enfants (filles et garçons) violés. Ils sont nombreux à mourir en silence. Les auteurs quant à eux vivent en liberté et même en joie ».

Notons que selon les conclusions d’un rapport d’une mission des Nations-unies et le commissariat des droits de l’homme de l’ONU en Côte d’Ivoire rendu public en juillet 2016, l’impunité continue largement à régner autour des viols commis dans le pays. A en croire ce rapport, ce sont les plus vulnérables qui sont les plus souvent victimes de viols. Sur les 1 129 cas recensés par les Nations unies en quatre ans, plus des deux tiers concernent des enfants et la quasi-totalité des victimes sont des femmes.

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