La naissance du Prophète de la guidée, Mouhamed paix et salut sur lui , a eu lieu de nuit, alors que la lune était sur le point d’atteindre sa pleinitude, par un lundi douze, du mois de Rabi ‘Al-Aouel, correspondant à l’année de l’éléphant. (on appelle cette année l’année de l’éléphant car c’est cette anné que Abraha à voulu démolir la Kaba, et le chatiment du Tout Puissant lui tomba dessus) sous le règne de Chosroês Anachrowan.
Lorsqu’arriva le moment de mettre au monde son illustre fils, Amina se trouvait dans la maison de Abdel Muttalib avec sa servante Barka, sans personne d’autre avec elles. C’était par une nuit douce et paisible; la lumière de la lune éclairait la terre et pénétrait dans la maison où se trouvait Amina. Un agréable odeur, plus agréable que celle du musc se répandit alors dans la maison et remplit l’âme d’Amina, qui était sur le point d’accoucher, dans une grande et surnaturelle sérénité. Braka, la servante, assista à ce spectacle et fut envahie d’une crainte, celle de voir sa maîtresse accoucher seule sans l’assistance d’une accoucheuse. Elle courrut donc vers la maison Qlureychites avant de revenir quelques instants plus tard en compagnie d’Echifâ bint ‘Awf, la mère du compagnon d’Abd Errahmane Ibn ‘Awf, qui eut l’honneur d’être l’accoucheuse du Prophète SAW.
Celle-ci le reçut dans ses mains, l’enveloppa dans un vêtement et le déposa à côté de sa mère Amina. Elle a rapporté le récit de cet accouchement en ces termes:
« L’orsque Amine accoucha de Mouhamed SAW, je l’ai pris dans mes mains, puis j’ai entendu une voix qui disait: « Que ton Seigneur te soit miséricordieux! ». Une lumière illumina alors l’espace entre l’orient et l’occident, au point que m’apparurent certains palais en syrie. Ensuite, je l’ai étendu sur une natte ».
Le nouveau né fut déposé à côté de sa mère étendue sur une natte. Son visage replendissaant, rayonnait de félicité et d’amour. La lumière intense qui se dégageait de lui remplissait la chambre et les alentours.
Amina regarda avec une grande tendresse son bébé, et c’est alors qu’une certaine tritesse l’envahit en se rappelant qu’il venait de naître orphelin de père. Ce dernier qui venait de mourrir, alors qu’elle était enceinte de lui, n’aurait pas la chance de le connaître. Mais cet enfant béni, sera l’objet de la tendrsse de son grand père et de la protection du Seigneur des hommes. Celui ci lui dira un jour: « Ne t-il pas trouvé orphelin quand il t’a reccueilli? » (S 93 V 6)
Privé de l’affection de son père, dés sa naissance, ce bébé béni sera l’objet de l’amour des hommes et du Deigneur des hommes, jusqu’au jour de la résurrection. Tel est la faveur d’Allah, qu’IL accorde à qui IL veut. Et Allah est Celui qui possède la faveur immense. »
Amina cette femme sublime, réussit à bien élever son enfant qui, à l’âge de six ans, donné déjà les signes d’un homme plein de sagesse et d’intelligence.
Les historiens rapportent à ce titre que Abdel Muttalib avait un tapis, étalé à l’ombre de la Kaba, sur lequel seuls ses fils avaient le droit de s’asseoir, et ce par vénération et révérence pour lui/ Lorsque Mouhamed SAW dont l’âge ne dépassait guère les six ans à l’époque venait s’asseoir sur le tapis en question, ses oncles paternel le tenaient à distance. De quoi suiciter la réaction de Abdel Muttalib qui les interpellait en ces termes: » laissez tranquille mon fils, Par Allah, je sais qu’il aura un grand avenir »!. Puis il le faisait asseoir avec lui sur le fameux tapis et lui caressait le dos tout en appréciant avec joie ses gestes et paroles.
Amina Bint Wahb aimait beaucoup parler à son enfant de son défunt père, en lui rappelant les souvenir de la vie passé ensemble.
Quand Mouhamed SAW atteignit l’âge de six ans, sa mère le prit avec elle à yathrib (actuelle Médine) pour se recuillir sur la tombe de son défunt père. Elle fut trés touchée par la manière avec lasuelle son fils se recueillait sur la sépulture de son père. Des larmes se mirent à couler de ses yeux, surtout lorsqu’elle se remémora les dix jours de bonheur passés avec son défunt mari, un bel homme au caractère sublime.
Il restèrent pendant un mois à médine, durant lequel Amina fit visiter à son fils les demeures des oncles de son grand père Abdel Muttalib, puis ils reprirent le chemin du retour vers la Mecque. En cours de route Amina tomba subitement malade. son état de santé se détériora davantage avant de rendre son âme pure, du côté d’Al-Abwa, une région située entre la Mecque et Médine. Elle fut enterré selon certains historiens du côté des ravin d’Abou Dharr à la Mecque.
Tout au long de sa vie le Messager d’Allah garda toujours en mémoire l’affection de sa défunte mère. En effet on rapporte que, lors de son émigration vers Médine, IL SAW s’arreta à El-Avwa et dit: « C’est là où ma mère et moi avont fait halte ». En outre, il est rapporté dans les ouvrages « Tabakât al koubra » et « nihâyet al irb » que lorsque Mouhamed SAW se reccueillit sur la tombe de sa mère Amina lors de la ‘Omra d’Al Hudaybiyya, il éclata en sanglots et fit pleurer les musulmans qui étaient avec lui, avant de leur dire: « ce sont des larmes de miséricorde ».
Il SAW a dit également dans un hadith: « Si mes deux géniteurs ou bien l’un d’entre eux était encore en vie et que ma mère m’appelait » Ô Mouhamed! » , en pleine prière de la nuit « isha) et, aprés avoir récité la sourate Al Fatiha, je lui aurait répondu présent ».
Tel fut le récit le récit de la vie d’Amina, cette femme noble et sublime, dont la vie fut brève et si éphémère, mais dont le souvenir certes restera impérissable et agréable, de tout temps, parce qu’elle fut la femme choisie par la Providence Divine pour porter, enfanter et éduquer le Mâitre de l’humanité, le dernier des Prophètes d’Allah Salalaahou Anleyhi Wassalam.
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