Liste Dash 232 personnes : Révélations sur l’opération Chantage qui se cachait derrière !

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La police neutralise la mafia à l’origine de la diffusion d’une liste des « Filles Faciles » de Dakar : « Dash Plan », une sale opération de chantage.

Une sale opération de chantage massif se cachait derrière la diffusion d’une liste sur WhatsApp – ‘’Dash Plan’’ – qui regrouperait les noms et numéros des « filles faciles » de Dakar. Cinq personnes sont tombées dans le cadre de l’enquête pilotée par les experts de la Division spéciale de lutte contre la cybercriminalité (DSC) logés à la Cité Police de Malick Sy. Elles sont entendues, sous le régime de la garde à vue, depuis hier après-midi.

La police a neutralisé la mafia à l’origine de la diffusion sur un groupe WhatsApp, « Dash plan’’, des noms et numéros de filles présentées comme des « coups faciles ». Ces pauvres victimes, au nombre de 232, ont souffert le martyr à cause de ces pratiques frauduleuses qui symbolisent encore les dérives dans les réseaux sociaux.

Selon les informations de libération, cinq suspects sont interrogés, depuis hier, sous le régime de la garde à vue à la division spéciale de lutte contre la cybercriminalité qui a pu remonter aux cerveaux de cette opération.

En vérité, les motivations de ces individus étaient financières, selon les premiers éléments attestés de l’enquête. Et ce n’est pas pour rien que la fameuse liste est passée de 3 à 232 personnes en quelques jours.
Le modus operandi de cette mafia est simple : obtenir le nom et le numéro d’une fille formellement identifiée avant de la mettre dans le groupe.

Jetée en pâture, la « cible » subissait toutes sortes de harcèlements jusqu’à payer les administrateurs du groupe afin que son nom soit enlevé. un étudiant figure dans le lot des personnes interpellées qui, pour la plupart, ont fait des aveux complets face aux enquêteurs. Nous reviendrons en détails sur cette sordide affaire.

L’une des victimes, Aicha baptisée sur la liste ‘’Aicha Ensup’’, s’était confiée à nos confrères de pressafrik.com.

Cette étudiante en quatrième année à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar racontait son désarroi à nos confrères : « Pour ne vous dire que la vérité, ça m’a choqué. Je n’étais pas au courant de tout cela. C’est depuis hier que des amis m’ont appelé pour me le dire. Je suis à la boutique Orange pour changer mon numéro et ensuite aller à la police. Je ne sais même pas qui a pris mon numéro pour le mettre sur cette liste. Tout ce que je sais, c’est que j’ai été à Ensup pour une année en formation. Ensuite, j’ai quitté. Quelqu’un qui étudie la science politique qui veut avoir un avenir meilleur, qui veut travailler dans les organisations ne peut pas être dans ces genres de choses. Je suis sidérée en sachant qu’il y a des personnes qui passent leur temps à dénigrer et dévaloriser d’autres personnes. Le Sénégal ne peut pas émerger avec cette mentalité. Si vous partez en Europe, à 15 ans, les gens commencent à travailler. Alors qu’au Sénégal, à 22 ou 23 ans, ils sont là dans les réseaux sociaux pour détruire des personnes. »

 

Dakaractu

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