Il règne une atmosphère de mécontentement dans les rangs de la diplomatie sénégalaise suite à l’annonce du rappel de 70 diplomates en poste à l’étranger. Cette mesure, décidée par la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, touche des « vice-consuls, chefs de bureau économique, secrétaires et attachés d’ambassade », selon les informations relayées par L’Observateur.
Les messages de rappel ont été communiqués aux différents postes diplomatiques, et les intéressés ont été notifiés individuellement. Ces diplomates ont été invités à fournir la composition de leur famille pour que les Affaires étrangères puissent préparer les titres de voyage nécessaires. L’État a promis de prendre en charge les billets d’avion pour le diplomate rappelé, son conjoint et jusqu’à cinq enfants, ainsi que de verser un forfait bagage.
Cependant, cette décision a plongé les diplomates concernés dans un profond désarroi. La mesure, perçue comme brusque et inattendue, soulève des inquiétudes majeures, notamment en raison des contraintes sociales et financières qu’elle pourrait engendrer. La fin de leur mission à l’étranger signifie également la cessation des paiements qui leur étaient destinés, ce qui suscite des préoccupations quant à la stabilité économique des familles concernées.
Un autre point de préoccupation majeur est la scolarité des enfants des diplomates. Dans de nombreux pays où ils sont en poste, l’année scolaire est encore en cours, et un retour précipité au Sénégal pourrait perturber gravement leur éducation. Les diplomates craignent que cette transition forcée ait des conséquences néfastes sur le parcours scolaire de leurs enfants.
Toutefois, il y a une lueur d’espoir pour ces familles. Un haut cadre du ministère a indiqué à L’Observateur que les rappels ne seront effectifs qu’à partir du mois de juillet, période correspondant généralement aux vacances scolaires. Cette précision offre un répit aux diplomates concernés, leur permettant de gérer plus sereinement cette transition et de minimiser les impacts sur la scolarité de leurs enfants.
Cette situation met en lumière les défis et les complexités inhérents aux décisions administratives qui touchent directement la vie des fonctionnaires et de leurs familles. Elle souligne également la nécessité d’une communication plus anticipée et d’une prise en compte des réalités sociales et éducatives des familles des diplomates pour éviter de telles perturbations à l’avenir.
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