La révélation est faite par le président d’Amnesty International Sénégal. Selon les chiffres Me Amadou Diallo repris par Les Echos, Amnesty a dénombré 51 personnes qui ont perdu la vie lors des manifestations depuis 2007.
Et pour tous ces cas, seuls 14 dossiers ont abouti à des condamnations et les «sanctions sont parfois très faibles», selon l’avocat. Déjà, déplore-t-il «les dossiers de mars dernier ne connaissent aucune évolution. Il y a selon lui une culture de l’impunité soutenue par l’autorité judiciaire.
Et pour l’essentiel également, des hommes politiques sont parvenus à dissuader certains membres des familles des victimes à ne pas porter plainte.
«De sorte qu’aujourd’hui, même si ce n’est pas un obstacle à l’ouverture d’une enquête indépendante et impartiale de la part du ministère public, on se rend compte, comme il n’y a pas de suivi, que c’est des dossiers qui finissent dans les tiroirs des brigades de gendarmerie, des commissariats de police ou des juges d’instruction».
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