Pluies fortes à Ziguinchor : beaucoup de dégâts, risque d’effondrement de certaines concessions

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Les fortes précipitations qui se sont abattues dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 juin 20 dans les quartiers de la commune de Ziguinchor en ce début de l’hivernage, inquiètent et désolent les populations. Si la pluie est la bienvenue dans cette contré où l’activité principale de ces populations est essentiellement agricole, les dégâts ont été à la pelle. Les populations ont eu les pieds dans l’eau dans leurs concessions qui risquent l’effondrement.

La ville de Ziguinchor a été fortement arrosée cette nuit. Plusieurs concessions familiales des quartiers périphériques, Néma 2, Kandialang Peulh, Lyndiane, Kadior… ont été inondées. Les populations se sont d’ailleurs réveillées brutalement de leurs lits. Leurs maisons pourraient être, par conséquent, dans l’impossibilité de recevoir des étrangers. «L’urgence pour les autorités de la région, est de faire déjà le point de toutes ces maisons qui se sont retrouvées avec des toits qui ont emportés par ces vents violents qui ont soufflé cette nuit dans la ville et ses environs. Certaines d’entre elles sont même ceinturées par ces eaux de pluies», a prévenu Moustapha Diédhiou enseignant à Ziguinchor. Dans le quartier de Néma 2, situé à la périphérie de la ville, les populations ont vécu un calvaire. Les vents forts et violents ont faits des dégâts. «Nous nous attendons comme chaque année à des dégâts. Les eaux pluviales ont commencé à «engloutir» ou envahir nos maisons. Le pire est même à craindre si les autorités n’interviennent pas très vite», se désole Ibrahima Diatta, habitant du quartier de Néma 2. «Des familles ont, cette nuit, posé les pieds dans l’eau et nos maisons risquent même l’effondrement», explique la dame Mariama Diédhiou. Elle regrette : «comme tous les ans, le manque d’aménagement de nos quartiers nous a encore causé des misères. Nous en avons marre de voir tous les ans nos concessions dans cet état.» Comme dans le quartier de Kobada, de Néma 2 des ruelles sont interdites à la circulation. Du coup, les habitants, impuissants devant un tel «drame», sont obligés de se retrousser les habits et les pantalons pour patauger dans les eaux. Inquiètes, elles invitent les autorités administratives, politiques et municipales, de même que les services techniques à conjuguer leurs efforts pour une meilleure prise en charge de leurs complaintes.

IGFM

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