Le Parti DUNDU et le journal Libération sont au cœur d’une controverse suite à des allégations visant Madana Kane, ancien Directeur Général de la Banque Islamique du Sénégal (BIS) et président de DUNDU. Cette situation a pris une tournure juridique après la publication d’un article jugé mensonger par le parti, le 1er septembre 2025.
Des accusations graves remettent en question l’intégrité de Madana Kane
Libération a accusé Madana Kane d’être impliqué dans des commissions liées à l’opération Sukuk. En réponse, DUNDU a rapidement contesté ces affirmations, les qualifiant de diffamatoires. Selon un communiqué du parti, Kane n’a pas été interpellé par la Division des Investigations Criminelles (DIC) concernant des paiements occultes, mais a été auditionné pour clarifier des aspects techniques du Sukuk SOGEPA.
Le Parti DUNDU souligne que l’article de Libération suggère une connexion entre cette audition et des paiements occultes, ce qu’il considère comme une interprétation erronée. De plus, il a été rapporté que des informations fausses circulent sur les réseaux sociaux, affirmant que Kane aurait reçu un virement de 50 milliards, alors que ce montant a été transféré sur un compte de l’État du Sénégal.
Une défense proactive face aux allégations
Les représentants de DUNDU affirment qu’ils agiront pour protéger la réputation de leur leader, qui est respecté tant au Sénégal qu’à l’international. Ils dénoncent une volonté de nuire à son image et annoncent des actions légales pour obtenir justice. Ce désaccord illustre les tensions croissantes entre médias et personnalités politiques dans le paysage sénégalais.
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