Avec le cas Sonko, nous venons de nous réveiller pour se rendre compte, que le Sénégal ne fait pas exception dans l’offensive générale de déstabilisation des pays, qui sont convoités par les multinationales pour leur pétrole et gaz, par les grandes puissances occidentales pour leur position géographique stratégique, au nom ” prodémocratie”.
C’est sous leur soutien qu’il y a eu Le Printemps arabe, en instrumentalisant le suicide par le feu d’un jeune marchand ambulant ,ou des ” manifestations populaires organisées” comme en Libye et en Syrie, au moyen Orient, et dans les ex pays socialistes de l’Europe de l’Est.
Même la Chine n’est pas épargnée à Taiwan et avec les Ouïghours ! A cette offensive s’ajoute celle des Salafistes extrémistes du Moyen-Orient au nom de l’Islam radical.
Au Sénégal, c’est à travers un problème de mœurs dans lequel un opposant radical est incriminé, que la mobilisation autour des ” pro démocratie” s’organise dans le pays et à l’étranger, avec une contribution active de certains médias nationaux et étrangers, notamment français.
Face à une conspiration de cette ampleur, les patriotes, républicains, et démocrates, du Sénégal, au pays et dans la diaspora , qui sont soucieux de la stabilité et de la défense de l’intégrité territoriale de notre pays , et de la laïcité de l’Etat ,devraient se rassembler dans un seul bloc , et se mobiliser, pour sauver notre pays, pour défendre la souveraineté den notre peuple sur ses ressources naturelles, ses acquis démocratiques et citoyens, et barrer la route aux djihadistes et aux velléités indépendantistes en Casamance.
Nos ” pro démocratie” et les salafistes ont décidé de déclencher leur mouvement de déstabilisation du Sénégal tous les vendredis en commençant le 5 mars prochain.
Ainsi, dénoncer des aujourd’hui leur forfaiture, est un devoir patriotique pour tout Sénégalais.
Tous contre les usurpateurs de nos conquêtes démocratiques, qui en usent et abusent pour les détruire, sous prétexte de les défendre, comme on l’a vu en Libye.
La supercherie ne devrait plu prospérer.
C’est pourquoi je suis désolé de ramener à contre- courant quand j’entends des gens prétendre lutter contre la Dictature au Sénégal.
Ils ignorent que, dans les pays non démocratiques, l’opposition, si son existence est tolérée, n’a accès ni à la télévision, ni à la radio, et est bloquée dans les réseaux sociaux et dans ses déplacements quotidiens.
En cas de crise politique, elle ne peut ni se réunir en public ni tenir une conférence publique.
Est- ce le cas au Sénégal ?
Tous les gens de bonne foi savent que c’est assurément NON! Il y a certes des restrictions dans l’organisation de manifestations publiques pour des raisons de sécurité ou de risques graves de troubles publics.
Mais dans quel pays démocratique il n’y a pas ces genres de restrictions ?
Ont- ils pour autant cessé d’être considérés comme des pays démocratiques ?
Même du point de vue de l’indépendance du pouvoir judiciaire, la condamnation de Sarkozy, malgré ses accusations d’être victime d’acharnement politique, empêche – t—elle de considérer la France comme un pays démocratique dans un État de Droit ? N’ayons donc pas de honte à continuer de considérer nôtre pays comme un État de Droit qui est respectueux des libertés civiles et politiques.
N’ayons pas le complexe de l’assumer fièrement et de le défendre bec et ongle.
C’est plusieurs générations de patriotes qui se sont sacrifiées pour faire que le Sénégal soit devenu une référence d’Etat démocratique, respectueux des droits et libertés de ses citoyens.
N’acceptons pas que l’on bazarde ces acquis au profit d’ambitions des “pro démocratie”, inventés de toute pièce par les grandes puissances occidentales, et véhiculés par leurs médias et leurs organisations de ” Défense de la Démocratie et des droits “de l’homme”.
Ne les laissons pas détruire notre patrimoine ! Ibrahima Sene. PIT/Sénégal
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