“Pour qui se prend Mimi Touré pour s’arroger le droit et les compétences de la plus haute juridiction du Sénégal en tranchant la question du troisième mandat présidentiel ?” C’est la question que pose le jeune responsable de l’Alliance pour la République (APR), Abdoulaye Khouma, face à ce qu’il appelle “l’agenda d’opposant mis à nu de l’ancienne Présidente du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE)”.
“Tu n’es ni sage, ni le Conseil constitutionnel, tu n’es même plus une institutionnelle pour parler du mandat du Chef de l’Etat, Macky Sall”, lui rappelle Abdoulaye Khouma. Pour Abdoulaye Khouma, l’ex-Premier ministre n’est plus qu’une ancienne autorité étatique n’est qu’”une future opposante sans famille politique, démasquée par sa propre haine et son désir de nuire et rejetée par l’opposition significative”.
Le jeune responsable révèle que Mimi Touré ne fait que trahir ses ambitions présidentielles qu’elle avait du mal à cacher lorsqu’elle a été promue à ce poste de responsabilité du CESE. À l’en croire, “ce n’est qu’un début, le pire reste à venir après sa cinglante défaite à Grand-Yoff, l’échec de sa transhumance géographique à Kaolack et sa défenestration de la Présidence du CESE”.
“Comment quelqu’un qui ne peut même pas gagner une élection locale dans le plus petit quartier d’une Commune, peut espérer convaincre les 85 % de l’électorat sénégalais dernière le Président Macky Sall”, s’est interrogé Monsieur Khoumou sur une note envoyée à senego.
“Même si elle tente, dit M. Khouma, après tant de déboires, de rallier les intellectuels en mettant en exergue un titre de Docteur qu’elle avait elle-même enterré depuis 2012, pour rebondir, qu’elle sache que le peuple sénégalais est loin d’être dupe et n’ignore pas que sa seule et unique ambition est de mettre en mal le Chef de l’Etat, Macky Sall avec les populations”.
Abdoulaye Khouma de préciser dans cette riposte que “s’il y a quelqu’un qui doit trancher la question du 3e mandat présidentiel, c’est le Conseil constitutionnel et personnel d’autre”. Ce dernier, qui se veut clair, indique alors que “si cette juridiction détermine la voie à suivre, rien ni personne ne s’y opposera”.
“Mimi ! Allez jusqu’au bout de votre logique, plongez dans l’opposition, si les opposants l’acceptent, et tu seras traitée comme adversaire sans vernis”, déclare-t-il en direction de l’ancienne Présidente du CESE.
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