SUNUBUZZ – Malgré sa blessure à l’épaule, Mohamed Salah voyage ce weekend pour la Russie afin de participer à la Coupe du monde avec l’Égypte. Le phénomène de Liverpool est à la couverture du Magazine l’Équipe ce vendredi où il a fait des confidences sur sa carrière.
Le média français l’a interviewé et à la question de connaître ses premiers souvenirs de fan de football, le pharaon sans hésiter évoque la Coupe du monde 2002, remportée par le Brésil. « La Coupe du monde 2002 reste gravée dans ma mémoire. La finale, bien sûr, avec la victoire du Brésil (2-0 contre l’Allemagne, doublé de Ronaldo), mais la compétition dans son ensemble m’a marqué. « , a t-il évoqué.
La Star de Égyptienne a également parlé de la victoire historique du Sénégal contre la France au cours de la même édition de la Coupe du Monde. Avec un large sourire, il a présenté ses excuses aux français pour cet « affront ».
« Je me souviens également de la France contre le Sénégal (défaite 0-1). (Son sourire s’élargit.) Désolé… Et puis, la Ligue des champions. Enfant, je la suivais tout le temps. », a t-il ajouté.
Oui, il sera bien à la Coupe du monde ! Blessé pendant la finale de la Ligue des champions, la star de Liverpool et de l’Égypte s’envole pour la Russie ce week-end. Devenu phénomène mondial, il raconte son parcours et sa folle saison, en exclusivité pour le magazine L’Équipe.
Une prise de catch de Sergio Ramos, une épaule gauche qui craque, des sanglots sur son visage d’ordinaire souriant, une finale de Ligue des champions qui fait pschitt. L’avant-dernier épisode de la saison extraordinaire de Mohamed Salah fut une tragédie. Avant-dernier, car il en reste un : plus de doute – à moins d’une catastrophe –, l’Égyptien de 25 ans jouera la Coupe du monde. «Il sera prêt pour le deuxième match, contre la Russie (le 19 juin)», nous assure son agent, Ramy Abbas. Sur cette triste finale de Kiev (perdue 1-3 par un Liverpool qui ne s’est jamais remis de sa sortie sur blessure), le clan Salah préfère, pour le moment, garder le silence, renvoyant au tweet posté par le footballeur : «Ce fut une soirée très difficile, mais je suis un guerrier. Malgré les obstacles, je suis confiant quant à ma présence en Russie.»
Trois jours avant la finale contre le Real Madrid, nous avons rencontré la nouvelle attraction du foot mondial dans un hôtel cossu du sud de Manchester, d’où il a rejoint Kiev le lendemain. Tard le soir, à l’issue d’une conférence de presse annonçant son partenariat avec une entreprise de transports, le joueur de Liverpool a dû, pour nous retrouver, échapper à une meute de journalistes égyptiens partie à ses trousses pour glaner un selfie ou simplement lui dire «Je t’aime». Un bon aperçu de ce qu’est désormais la vie de «The Egyptian King», issu d’un petit village du delta du Nil, après une année remplie de records (32 buts en Premier League) et de récompenses (les deux trophées de joueur de l’année en Angleterre, décernés par les joueurs et par les journalistes). Une saison qui en a fait un demi-dieu du Kop, égal statistique de Messi et Cristiano Ronaldo, objet d’études pour la presse internationale et personnalité arabe la plus célèbre de la planète.
À quand remontent vos premiers souvenirs de fan de football ?
La Coupe du monde 2002 reste gravée dans ma mémoire. La finale, bien sûr, avec la victoire du Brésil (2-0 contre l’Allemagne, doublé de Ronaldo), mais la compétition dans son ensemble m’a marqué. Je me souviens de la France contre le Sénégal (défaite 0-1). (Son sourire s’élargit.) Désolé… Et puis, la Ligue des champions. Enfant, je la suivais tout le temps.
Vous avez trois idoles de jeunesse : le Brésilien Ronaldo…
(Il coupe) Zidane et Totti.
Pourquoi ces trois-là ?
J’ai le sentiment qu’ils étaient à part. Des footballeurs de légende, il y en a d’autres, mais la façon de jouer de ces trois-là sortait de l’ordinaire. Chacun à sa manière. Ronaldo avec ses qualités de finisseur et son amour du football. Et Zidane… (Son visage s’éclaire.) C’était de la magie.
Un souvenir de lui en particulier ?
Je l’ai beaucoup regardé quand il jouait au Real Madrid. J’ai vu tant de matches où il était incroyable. Avec Ronaldo, leur jeu à deux, c’était magique. En voyant Zidane, on comprenait tout de suite qu’il jouait au football parce qu’il adorait ça. Totti aussi, c’était quelque chose. Il a joué à Rome pendant vingt-quatre ans ! Sa technique de tir et sa vision du jeu étaient uniques.
Entre 2015 et 2017, vous avez joué avec lui…
Vous ne pouvez pas imaginer tout ce qu’il était capable de faire sur le terrain. En tant qu’homme aussi, il est super. Un grand professionnel. Toujours le premier à arriver à l’entraînement et le dernier à en partir. Enfin, jusqu’à ce que je sois là. Ensuite, c’était moi le premier… (Il éclate de rire.) No
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