Pour limiter la propagation du coronavirus en Guinée, le gouvernement de Alpha Condé a interdit les prières collectives nocturnes durant les dix (10) derniers jours du Ramadan, jugés les plus importants. Une décision qui a provoqué une grogne chez nos voisins, où la population est composée de 84,4% de musulmans. Un mort a été noté et plusieurs blessés par balles.
C’est une fin de Ramadan sous fond de polémique et de manifestations que connait la Guinée. Tout est parti d’un communiqué publié le 3 mai par le secrétariat général des affaires religieuses (Sgar) en Guinée, suivant le conseil de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, qui a annoncé « l’interdiction des prières nocturnes collectives des dix derniers jours du mois de Ramadan en République de Guinée. »
En Haute Guinée, où se concentre la contestation, depuis l’annonce de cette décision, au moins un mort et trois blessés ont été enregistrés, a appris Africaguinee.com. En effet, un jeune élève a été tué par balle dans la ville de Kérouané dans des heurts survenus dans la nuit du mercredi à jeudi 6 mai 2021. Ces incidents ont éclaté peu après la prière de 20h.
» Quand nous avons terminé la prière de Nafila, des gens ont commencé à murmurer. C’est ainsi, la colère est montée d’un cran. Les manifestants se sont dirigés sur les routes pour demander la reprise des prières collectives nocturnes à Kérouané », a confié un citoyen de la ville.
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