Les Thiessois ont montré l’exemple hier en restant cloîtrés chez eux dès l’heure du couvre-feu.
A 20 heures, ce mardi 24 mars 2020, on se serait cru à 3 heures du matin, tellement les rues de la capitale du rail étaient désertes.
Excepté un petit nombre de récalcitrants, très têtus, qui ont eu à en découdre avec les forces de l’ordre dans les rues, les choses se sont passées dans la plus grande discipline. Dès 20 heures, les forces de défense et de sécurité étaient déjà à pied d’œuvre pour faire respecter les mesures édictées sur le territoire national, relatives au couvre-feu, de 20 heures à 6 heures.
Dans les quartiers, où les gens sont restés cloîtrés dans les maisons, tout le monde ne parlait que de la « limitation, désormais, des déplacements ». On saluait « l’état d’urgence suivi d’un couvre-feu, instauré par le président de la République Macky Sall, pour mieux traquer et maîtriser l’ennemi viral ». Les Thiessois se disaient conscients du fait que rien que le lundi 23 mars 2020, le Sénégal a enregistré 12 nouveaux cas testés positifs au coronavirus portant le nombre à 79 contaminés. Sans oublier des centaines de cas suspects et autres foyers mis en quarantaine. A Thiès, nombre de gens disent comprendre que « la gestion de la pandémie inhumaine du Covid-19 requiert du sang-froid, des méthodes et de la sagesse, mais, surtout, elle exige de la ‘’fermeté’’ ».
Ce surtout, disent-ils, « dans un pays secoué par un sérieux problème de ‘’conscience citoyenne’’ comme le Sénégal, pour lequel les jours à venir risquent d’être cruciaux, si l’on n’y prend garde. Ils estiment donc que « les précautions nécessaires s’imposent ».
Le Témoin
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