Russie 2018 – Le double objectif du polyvalent Salif Sané

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Salif Sané, le défenseur central des Lions du Sénégal, a gagné en notoriété durant ces dernières semaines, en raison de la longue absence de Kara Mbodj et de ses performances de haut niveau contre la Pologne.

A 27 ans, le milieu de terrain jouant de plus en plus comme défenseur central, pensionnaire de clubs de seconde zone, à savoir la réserve bordelaise, Nancy (France) et Hanovre (Allemagne), a réussi de belle manière son examen de passage face à l’un des meilleurs attaquants du monde, le Polonais Robert Lewandowksi.

Déjà en signant à la fin de la saison dernière à Shalke 04 (Allemagne), qualifié à la prochaine Ligue des champions, le cadet de Lamine Sané a eu sa part de gloire, malgré le sevrage dont il a été l’objet de la part de son frère aîné.

Mais le grand-frère ne s’est jamais éloigné, puisque les frères Sané se parlent tous les jours. “J’ai toujours Lamine [Sané] au téléphone. Il m’encourage à aller de l’avant”, affirme Salif dans un entretien avec le quotidien régional français Sud-Ouest.

Comment peut-on oublier cet aîné qui a balisé la voie ? Arrivé en équipe nationale, au poste d’arrière droit d’abord, comme défenseur central ensuite, Lamine Sané a longtemps arboré le numéro 6, avec lequel il a joué les CAN 2012 et 2015.

Absent de la CAN 2017, Salif Sané joue bien la continuité à la Coupe du monde 2018, arborant le 6 de son frère aîné, qui a quitté la Bundesliga pour la Major League Soccer (Etats-Unis d’Amérique).

Le cadet, l’un des meilleurs joueurs du Sénégal au premier match du Mondial 2018, a atteint le double objectif de faire oublier son aîné et Kara Mbodj, le vice-capitaine des Lions.

Contre le Japon, dimanche, à Ekaterinburg, les Lions devront compter sur leur coéquipier, qui a tenu la promesse de museler l’un des meilleurs numéros 9 du monde, Robert Lewandowksi.

Il devrait servir encore à réfréner les vifs attaquants nippons et apporter un avantage lors des balles arrêtées, avec son mètre 92.

Alain Giresse, le premier sélectionneur du Sénégal à l’avoir appelé pour la première fois, lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, contre l’Angola et le Liberia en 2013, doit mesurer le chemin parcouru par ce taiseux, qui s’épanche rarement dans la presse.

Comme toutes les familles sénégalaises, celles qui sont représentées dans la sélection nationale, surtout les Sané, étaient devant leur poste de télévision, à Lormont (France), pour suivre les débuts en sélection de Salif, selon le quotidien Sud-Ouest.

“On aurait aimé qu’il y ait aussi Lamine dans la sélection”, affirme le beau-père Jean Paul, cité par le même journal, parlant de l’aîné exilé depuis cette année à Orlando (Etats-Unis d’Amérique).

Lamine Sané, ancien capitaine des Lions, a perdu du terrain au gré des changements de club et des blessures.

L’éclosion du frère cadet appelé à jouer la Coupe du monde et le Graal, en compétition de clubs, avec la Ligue des champions, aurait favorisé son éloignement avec la sélection nationale.

APS

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