Publié par Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a rendu son verdict ce lundi 30 décembre dans une affaire opposant R. Diaw, une femme mariée de 44 ans, à son ancien amant F. Ndiaye, un jeune homme de 27 ans. La plaignante accuse ce dernier, un « Ndongo daara » (élève coranique), de l’avoir maraboutée pour la séduire et de s’être approprié son fonds de commerce.
L’histoire entre les deux parties débute en 2022, lors de la Ziarra générale de Tivaouane. Leur relation passionnée s’est poursuivie jusqu’à ce que F. Ndiaye découvre que R. Diaw entretenait une autre liaison avec un homme résidant à l’étranger, rapporte L’Observateur. Blessé et animé par un désir de vengeance, F. Ndiaye aurait piraté le compte WhatsApp de R. Diaw pour partager avec son mari des discussions compromettantes entre elle et son nouvel amant. Exposée publiquement, R. Diaw a décidé de poursuivre F. Ndiaye en justice, l’accusant de charlatanisme et d’avoir exercé un envoûtement sur elle.
Devant le tribunal, R. Diaw a affirmé avoir été sous l’emprise de F. Ndiaye au point de ne pouvoir lui refuser quoi que ce soit. Elle a également déclaré avoir eu des relations intimes avec lui, que ce dernier aurait filmées à son insu, et lui avoir confié la gestion de sa supérette, d’une valeur de 7 millions de FCFA. Selon ses dires, F. Ndiaye aurait liquidé la boutique avant de disparaître. Une fois sortie de cet envoûtement, elle affirme avoir mis fin à la relation, mais cela aurait conduit à son malheur.
De son côté, F. Ndiaye a rejeté les accusations, affirmant que c’est R. Diaw qui avait initié leur relation. Selon lui, elle lui avait parlé des problèmes dans son mariage et lui avait demandé des prières, ce qui avait permis leur rapprochement. Il a également soutenu que la plaignante lui avait proposé une liaison en échange de la promesse de l’aider à voyager à l’étranger.
F. Ndiaye affirme que R. Diaw lui avait loué une chambre à Dakar et couvert ses frais en attendant de réaliser son projet de voyage. Il reconnaît avoir eu des relations intimes avec elle, y compris dans la maison conjugale en l’absence du mari parti à la Mecque. Concernant la boutique, il déclare que R. Diaw, incapable de financer son voyage, lui aurait offert l’affaire en compensation. Après la vente de la supérette, il aurait mis fin à leur relation, se plaignant de la vie qu’il menait avec elle, et aurait présenté sa nouvelle petite amie, ce qui aurait provoqué des tensions.
Malgré la ligne de défense développée par F. Ndiaye, le tribunal l’a reconnu coupable et l’a condamné à un an de prison, dont six mois ferme
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