Le dossier de l’insulteur public numéro 1, Assane Diouf, qui avait été arrêté le 1er juin pour insultes au président de la République a été encore examiné ce 17 décembre devant la chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Dakar.
L’affaire a malheureusement été renvoyé au 24 décembre prochain pour vérification, a informé son avocat Me Ciré Clédor Ly. La robe noire a, notamment, décliné ses attentes dans ce dossier.
« Personnellement, je m’attends à une libération d’office pour mon client », a-t-il dit à sa sortie d’audience. Il faut souligner que l’avocat s’appuie sur l’article 127 bis du code de procédure pénale (CPP) pour conforter sa thèse. La règle établit que si la détention provisoire est ordonnée, le mandat de dépôt délivré n’est valable que pour une durée maximum de six (6) mois non renouvelable.
Au delà de ce délai, le régisseur ordonne la libération d’office. C’est dire donc que depuis son arrestation le 1er juin à ce jour, Assane Diouf a purgé la durée maximale de détention qui est régie par la loi et qui d’ailleurs a pris fin depuis le 1er décembre dernier.
Lundi, Guy Marius Sagna et des membres de Frapp France dégage ont effectué une sortie médiatique pour réclamer la libération de l’insulteur de la toile dont l’état de santé devient préoccupant. L’activiste et ses camarades dénoncent la procédure qui démontre, à leurs yeux, une justice aux ordres.
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