Accusée d’avoir fait passer en contrebande 2 000 paquets de Tramadol, un puissant analgésique, Zainab Aliyu avait été arrêtée en Arabie Saoudite pour trafic de drogue présumé.
Selon les autorités nigérianes, la drogue avait été planquée dans ses bagages par des contrebandiers.
Le trafic de drogue est passible de la peine de mort en Arabie Saoudite. Les personnes reconnues coupables sont exécutées.
Une Nigériane jugée coupable de ce délit a été décapitée dans ce pays, au début de ce mois, en même temps deux Pakistanais et un Yéménite.
L’arrestation de Zainab Aliyu avait suscité de vives protestations au Nigeria où le hashtag #FreeZeinab avait servi de plaidoyer en sa faveur sur les réseaux en vue de sa libération.
C’est au moment où ses camarades se sont réunis mardi à l’Université Maitama Sule de Kano, dans le nord du Nigeria, pour exiger sa libération, que celle-ci leur a été annoncée.
Lundi, le président nigérian Muhammadu Buhari a demandé au procureur général du pays d’intercéder en sa faveur.
Bashir Ahmad, un conseiller du chef de l’État, a annoncé mardi sur Tweeter la libération de la jeune fille. Elle avait été arrêtée par la police saoudienne à son hôtel en décembre dernier, peu après son arrivée à Médine pour le « petit » pèlerinage aux lieux saints de l’islam, en compagnie de membres de sa famille.
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