“Vi0l” de Toufah : Ces Gambiens jurent sur le Coran que c’est faux

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Fatou Diallo, dite “Toufah”, ancienne gagnante d’un concours de beauté en Gambie, a accusé l’ancien président Yahya Jammeh de l’avoir violée il y a quatre ans. Aujourd’hui âgée de 23 ans, elle avait annoncé aux journalistes à la dernière semaine du mois de juin passé qu’elle avait l’intention de témoigner plus tard cette année, devant la Commission vérité et réconciliation de la Gambie, qui enquête sur les abus commis sous le régime Jammeh.

Depuis lors des membres de mouvements féministes et de droits de l’homme battent le macadam en Gambie pour que justice soit faite et que l’ancien homme fort de ce pays, aujourd’hui en exil en Guinée Equatoriale, paye le prix de ses “abus”.

Coran brandi…

Parallèlement, d’autres individus, tous convaincus de l’innocence de Jammeh, ont procédé, comme Aliou Sall, le frère du président Macky Sall l’avait fait à Dakar, pour proclamer son innocence, à des serments, la main sur le Coran. Après leurs actes, ces gens ont tous demandé aux détracteurs de Yahya Jammeh d’en faire autant, s’ils sont convaincus de leurs accusations contre l’ancien président de la Gambie.

D’autres présumées victimes…

Fatou Diallo et d’autres jeunes femmes interrogées par Human Rights Watch affirment que le Président était un prédateur sexuel qui contraignait des jeunes femmes à avoir des relations sexuelles, en leur promettant des bourses d’études et même en les faisant payer par l’État.

Exil

Des suites de la présidentielle de 2016, Yahya Jammeh perd l’élection contre Adama Barrow et se voit obligé de quitter sa Gambie natale et est poussé en exil. Après avoir d’abord refusé d’accepter sa défaite, Jammeh a succombé aux pressions internationales, s’est retiré de ses fonctions et s’est rendu en Guinée équatoriale. Le nouveau gouvernement gambien a estimé que Jammeh et ses associés ont volé jusqu’à un milliard de dollars dans les coffres de l’État.

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Les Ong derrière les accusatrices…

Human Rights Watch (HRW) et Trial International affirment dans leurs rapports que Jammeh avait mis en place un système pour maltraiter les femmes. Certaines d’entre elles étaient inscrites sur la fiche de paie de l’Etat gambien et travaillaient à State House, en tant que membres du protocole. Officiellement, elles avaient des tâches de bureau à accomplir, mais en réalité, leur mission c’était d’avoir des relations sexuelles avec le Président.

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