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Le prophète Mohammed a sans aucun doute été l’un des plus grands défenseurs de la femme. Tous les récits de sa tradition, de sa vie et de ses actes et paroles témoignent de l’immense respect et considération qu’il vouait à toutes les femmes.

Que cela soit avec ses épouses, ses filles ou les femmes en général, le prophète était toujours là pour les soutenir, les encourager, les libérer et les aimer surtout…

Dans un de ses célèbres hadiths – mais qui a souvent était mal interprété – le prophète affirmait que de ce monde, Dieu lui avait  fait aimer , de cette vie, les femmes et les parfums et que la salat (la prière)  était la prunelle de ses yeux.

 

 

Ce hadith a souvent été interprété par les savants musulmans,  comme un droit des hommes à gouter aux plaisirs de la vie en épousant plusieurs femmes.  Autrement dit,  une preuve en plus pour inciter les hommes à la polygamie. Ce qui a aussi  conforté  la vision orientaliste qui a vu dans ce hadith  une autre preuve de cette sensualité inhérente à un orient éternellement exotique.

Or, on remarquera que dans ce hadith le prophète mentionne les femmes en même temps que les parfums et  la prière alors que cette dernière  constitue un acte  fondamental de la pratique spirituelle de l’islam.  Le prophète aimait les femmes dans la vie terrestre – mais aussi les parfums comme symbole du bonheur de vivre –  comme il aimait la prière dans la vie spirituelle. Ce rapport subtil entre amour, bonheur et spiritualité témoigne de la façon particulière dont le prophète aimait les femmes. C’est une vision des femmes  tout a fait novatrice pour ne pas dire révolutionnaire qu’apportait le prophète au beau milieu d’une société tribale, bédouine et faudrait –il le rappeler totalement hostile aux femmes.

Alors que ces dernières étaient considérées le plus souvent comme un butin à convoiter, dévalorisées et marginalisées dans une société dont le patriarcat était des plus austères, voilà  que le prophète de l’islam leur dit qu’il les aiment comme il aime la prière et que pour lui elles incarnent la source de la vie et du bonheur sur terre!

Le prophète Mohammed n’a pas fait qu’aimer les femmes dans un sens idéaliste il a démontré qu’il les aimait  profondément en ébranlant complètement les fondations de la société misogyne de l’époque. Il a tout fait pour leur donner un statut légal de femmes indépendantes et autonomes au sein de la société islamique naissante et ce malgré les réticences voire les résistances de ses propres compagnons et des plus fidèles d’entre eux qui n’arrivaient pas à concevoir que les femmes puissent avoir des droits !

Le prophète s’est battu de façon acharnée pour que les femmes puissent choisir librement leur futur époux, qu’elles ne soient plus subordonnées aux maris, pères et frères, qu’elles puissent prendre la parole pour se défendre, s’exprimer et critiquer…Et il serait trop long de citer toutes les femmes qui ont comprit ce message de liberté, qui l’ont vécu, transmit et qui ont été les premières à s’engager du côté du prophète, de celui qui les comprenait et les aimait. Khadija, l’épouse et la compagne de la première heure, la première qui saura le protéger, l’apaiser et surtout le convaincre de l’authenticité de la révélation qu’il avait reçue…

Oum Salama qui sera sa conseillère politique lors des moments les plus difficiles, quand il se retrouvera tout seul et incompris de tous…Aisha, l’amour de sa vie, celle qui aura apprit du souffle de la prophétie ce que bon nombre de compagnons n’auront pas saisit ni assimiler, celle qui sera la gardienne de son enseignement, qui n’hésitera pas à défendre son opinion jusqu’à se retrouver en pleine bataille au désert en face de son gendre et calife Ali.

Ce sont des femmes de cette trempe là que le prophète aimait et dont il encourageait les actions. Il voulait des musulmanes, fortes, épanouies dans leur spiritualité et dans leur ardeur de vie. Il embrassait ses filles alors que la culture bédouine voyait en cela un signe de faiblesse. Il aidait ses femmes au foyer alors que l’homme arabe ressent cela comme une atteinte à sa virilité…Il rendait visite  aux anciennes amies de sa femme Khadija, visitait les femmes malades, envoyait des cadeaux et de l’aide aux veuves de sa communauté, raccompagnait celles qui avaient un long trajet à faire…C’est comme cela que le prophète de l’islam témoignait de son amour auprès des femmes.

Le prophète a puisé de toutes ses forces dans le message libérateur de l’islam pour libérer les femmes, les émanciper, les aider à sortir de leurs conditions précaires de femmes recluses. L’histoire est là pour en témoigner, les hadiths et récits de ses actes et de ses paroles sont écrits dans un nombre considérable  d’ouvrages classiques où chaque hadith est un acte de liberté et de dignité rendus aux femmes. Il serait impossible de passer en revue tous les hadiths en faveur des femmes mais à mon humble avis celui qui résume l’essentiel de la pédagogie du prophète et de ses aspirations à une société égalitaire est celui dans lequel il exprime  cette sentence : « les femmes sont les semblables (chakaikou) des hommes « .

Le terme en arabe de (chakaikou) signifie ceux qui sont pareils,  identiques,  semblables..Il est quand même affligeant de voir qu’un tel principe qui affirme l’égalité entre hommes et femmes d’une façon tranchante  n’ait pas eu la place centrale qu’il aurait du avoir normalement  !

Ce hadith à lui seul peut amplement suffire pour confirmer l’esprit égalitaire qui animait le prophète de l’islam mais force est de constater que même ce hadith, pourtant très clair et évident,  a été l’objet d’une lecture littéraliste et minimaliste puisque la grande majorité des savants va l’interpréter comme étant certes une égalité mais une égalité sous conditions ! En d’autres termes et selon ces mêmes auteurs, les femmes sont les égales des hommes sauf dans les situations où les hommes sont « naturellement » supérieurs, comprenez : presque partout ! C’est ainsi que l’on va retrouver dans les ouvrages islamiques toutes sortes de conditions, où les hommes ont la prééminence, tel que : les postes de pouvoir politique ou juridique, l’héritage, le témoignage, l’imamat, la gestion familiale, sociale et économique. En fait et selon cette approche il n’y aurait d’égalité  que dans l’exercice du culte et les sentences divines de l’au delà et dans tout le reste la suprématie  revient aux hommes.

Ce hadith a donc été complètement vidé de son sens égalitaire et mis sous conditions afin de ne jamais laisser  l’égalité entre les hommes et les femmes prendre place comme elle aurait du le faire dans la pensée islamique depuis des siècles maintenant ! Les oulémas ne cessent de rabâcher ce hadith dès qu’on leur parle des droits de  femmes en islam mais très vite ressortent les « sacrés » conditions afin de rendre cette « égalité » caduque dans la réalité des sociétés musulmanes.

C’est là toute l’importance de la relecture du texte coranique afin de réhabiliter la compréhension des concepts clés fournis par les sources et  de revenir ainsi au souffle premier celui qui a été enterré et enfouie dans les bas fonds d’une compilation savante surannée et exclusivement masculine.

 

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