Dieyna de Sen Ptit Gallé mouille Diop Dg Iseg : « Parfois, on passait la nuit ensemble, Il venait chez moi en cachette. »

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Mamadou Diop, le patron du Groupe Iseg, est éclaboussé depuis le début de l’année par une étrange affaire de mœurs. Celle-ci a éclaté lorsque la victime a déposé une plainte auprès de la Brigade des mœurs du commissariat central de Dakar.

Dieynaba Baldé, qui a été révélée au grand public par l’émission Sen Petit Gallé, sous le sobriquet de « Dieyna », a livré à Dakaractu sa version du « cauchemar » qu’elle dit avoir subi. La fille, avec l’autorisation de ses parents, déclare avoir accordé une interview pour corriger le portrait tendancieux fait d’elle sur les réseaux sociaux. La victime présumée de « Diop Iseg » sort de son silence et raconte ce qui se serait passé. L’élève, âgée de 17 ans, veut laver son honneur après que sa crédibilité eut été mise en cause.

Son nom a été cité dans une rocambolesque affaire de mœurs. Elle s’appelle Dieynaba Baldé. La fille a été révélée au grand public par l’émission Sen Petit Gallé. « Dieyna, c’est mon nom d’artiste. Je suis née le 20 février 2003 à Kolda. Je suis originaire du Fouladou. Je suis en classe de Terminale. » Elle s’est présentée, au bout du fil, comme une victime qui « n’a plus peur de déballer ».

Si « Dieyna » est en colère, c’est d’abord contre le Directeur général du Groupe Iseg. Mamadou Diop, dit-elle, a essayé de la séduire sous couvert de la soutenir. La petite évoque « l’emprise » dont elle a été victime, son incompréhension de s’être laissée faire : « Je ne saurai jamais pourquoi je suis restée si longtemps avec lui. Quand je refusais, il m’harcelait. Finalement, il m’a eue au chantage et à l’usure. »

Dieynaba Baldé, 17 ans, était collégienne lorsqu’elle a rencontré « Diop Iseg » après une émission de Sen Petit Gallé. Mamadou Diop, son futur producteur, lui a fait miroiter des projets de rôles, jusqu’à une rencontre avec sa famille, qui a fini par la donner en adoption. « Après, il m’a fait venir à Dakar », se rappelle la fille.

Lorsqu’il l’a invitée à aller loger dans un studio à Sacré-Cœur, la jeune fille dit ne pas s’être méfiée, « car il était un second père pour moi… Depuis, il s’occupe de moi. Il payait mes études. Il me donnait de l’argent et prenait en charge mes besoins », raconte la plaignante.

Elle évoque le « concubinage forcé » : «Il m’a invitée à aller loger à Sacré-Cœur, alors que je devais habiter chez lui. Mes parents n’étaient pas au courant. Parfois, on passait la nuit ensemble. Il venait chez moi en cachette. Il me disait que si je le quittais, il ne payera plus mes études. Puis il m’encensait, me couvrait de cadeaux. Je ne savais pas quoi faire pour qu’il prenne soin de moi sans que rien ne se passe ».

Les témoignages accablants s’accumulent contre le directeur de l’Iseg. La fille de Sen Petit Gallé a raconté que le producteur déchu lui avait demandé d’avoir des relations $*xu*lles avec lui, passage obligé, aurait-il assuré, pour réussir dans la musique. Et la fille Dieynaba Baldé insiste sur le fait que «rarement dans l’appartement de Sacré Cœur», elle a refusé «la possibilité d’un moment de plaisir» et qu’elle «ne résiste plus au chantage ».

« Finalement, je suis tombé enceinte et Monsieur Diop a refusé ensuite de reconnaître la paternité de l’enfant. Il m’a proposé de voir un médecin pour me débarrasser de la grossesse. (…) Je ne voulais pas av0rter. Ses proches, Mamadou Mbengue et Pape Sylla ont essayé d’acheter mon silence contre un voyage en France. » Au traumatisme de ces « nuits blanches » succède celui du dépôt de plainte.

La fille, qui a été révélée au grand public par l’émission Sen Petit Gallé, a fini par porter plainte auprès de la Brigade des mœurs du commissariat central de Dakar. Le déclic a eu lieu par « instinct de survie », dit-elle. « Porter plainte est difficile, mais ce n’est qu’à ce prix-là que j’irai mieux. Il m’a brisée », a-t-elle avoué.

« Je suis à huit mois de grossesse, j’en ai parlé à tout le monde et il m’a traitée de folle. Je suis suspendue à mon accouchement, j’attends de voir. J’attends toujours qu’il reconnaisse l’enfant. Mais, j’ai coupé les liens avec lui au bout de plusieurs mois de vexations. J’ai été naïve. Je suis blessée. À cause de lui, on me traite de tout. J’ai été attaquée par des inconnus », se désole encore Dieynaba Baldé…

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