Affaire sextape entre la gardienne de prison et le détenu : la sanction est tombée

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Comme toutes les vidéos du style sextape, celle-ci a rapidement fait le tour des réseaux sociaux et est devenue virale en moins de 24 heures. La scène qui s’est déroulée dans un centre pénitentiaire en Afrique du sud, s’est transformée en un véritable buzz sur internet.

Sur la vidéo parvenue à sunubuzz, on peut apercevoir des images d’une gardienne de prison et d’un détenu en plein rapport sexuel. Un fait insolite qui a suscité la curiosité non seulement des internautes mais aussi une réaction rapide des autorités du centre pénitencier.

Double délit pour les acteurs de la sextape

Le centre correctionnel de Ncome, Kwazulu-Natal est devenu le temps d’une sextape, un lieu X. Un prisonnier reconnu coupable de délits et en prison pour plusieurs années a été filmé en pleins ébats avec une gardienne du lieu de détention où il est actuellement incarcéré. Selon nos sources, le détenu ferait partie des vétérans de la prison.

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Si cette relation intime qui va à l’encontre des règles carcérales est déjà une faute grave aussi bien de la part de la gardienne que du prisonnier, le fait que la vidéo se soit retrouvée sur les réseaux sociaux ne fait qu’empirer la situation. Il y a donc double faute pour les deux contrevenants. D’une part, avoir entravé le règlement et d’autre part une atteinte à la réputation du centre correctionnel à travers le scandale engendré par la vidéo devenue virale.

La vidéo n’a pas été truquée

Comme à chaque buzz sur les réseaux sociaux, il y a eu deux parties sur la toile. D’un côté, ceux qui y croient d’office et qui partagent l’information. Et de l’autre, ceux qui préfèrent s’assurer de l’authenticité des données avant de s’exprimer sur le sujet. Beaucoup ont donc préféré supposer que la vidéo avait peut-être été truquée et qu’il s’agissait d’une fake news diffusée uniquement pour créer un buzz. Mais l’information n’a pas tardé à se vérifier.

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De nombreux médias sud-africains ont attesté de la véracité des faits à travers une interview accordée à Singabakho Nxumalo, le porte-parole du service correctionnel. Celui-ci confirme l’authenticité de la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, déclarant que ces scènes peu ordinaires ont provoqué une grande consternation au sein du centre.

«Les activités sexuelles entre les détenus et les agents correctionnels sont des incidents honteux qui ne peuvent jamais être attribués à ce que l’on attend de nos agents. Les responsables correctionnels sont censés respecter un code de conduite et les actes odieux d’activités sexuelles avec des détenus ne seront jamais tolérés », avait affirmé le porte-parole en ajoutant que des sanctions à la hauteur de leur faute seront infligées aux mis en cause.

Sur les réseaux sociaux, la vidéo de 4 minutes qui a été transmise à sunubuzz montre un couple qui s’embrasse fougueusement avant de faire la bête à deux dos dans les locaux de la prison. A ce propos, certains médias sud-africains ont avancé que la gardienne et le prisonnier seraient un couple marié non divorcé. Une information qui a été infirmée par les services correctionnels. En effet, la gardienne de prison est en réalité mariée à un autre agent travaillant dans le même centre correctionnel.

Des prisonniers « privilégiés » à la prison de Kwazulu-Natal

Les fuites de vidéo à caractère sexuel sont de plus en plus fréquentes sur la toile. Elles mettent le plus souvent en scène des jeunes, comme pour l’affaire du Lomotif à la cité Mixta au Sénégal. Par contre, une sextape entre une gardienne de prison et un détenu, c’est un nouveau menu dont la toile se régale allègrement.

Les histoires d’amour ou de sexe entre détenus et gardiens de prison ne sont certes pas rares mais elles restent secrètes. Mais le fait que la scène ait été non seulement filmée mais largement partagée, rend le fait encore plus ahurissant. Quand on sait la vitesse exponentielle à laquelle ce genre de contenu file sur internet, on ne peut qu’affirmer que les deux coupables se sont mis dans de beaux draps.

Par ailleurs, les internautes sur les réseaux sociaux cherchent à comprendre comment le détenu en question s’est débrouillé pour obtenir le téléphone portable qui lui a servi à filmer les ébats. Cet objet étant considéré comme interdit et objet de contrebande en prison, la toile s’interroge sur la façon dont il a pu en faire l’acquisition. A cette préoccupation, des anonymes sur le net ont fait relever que généralement dans le centre correctionnel de Kwazulu-Natal, certains détenus bénéficient de faveurs. Cela expliquerait donc pourquoi le prévenu s’est retrouvé en possession d’un tel appareil.

La gardienne de prison suspendue

Suite à cet incident, le porte-parole des services correctionnels a annoncé qu’une procédure disciplinaire avait été lancée en même temps qu’une enquête. « Nous avons suspendu la gardienne impliquée et nous avons pris des mesures disciplinaires contre le détenu. L’enquête est beaucoup plus large que les deux personnes vues sur la vidéo car, nous devons comprendre s’il s’agit juste d’un incident isolé ou s’il y a plus et s’il y a d’autres acteurs », avait affirmé celui-ci lors de son intervention sur le sujet à la radio. L’enquête en cours se penchera par ailleurs sur la manière dont le téléphone utilisé pour filmer la scène a été introduit dans la prison. Dans cette affaire, d’autres complices pourraient donc être incriminées.

« Nous ne les voulons pas (les téléphones portables) dans nos centres. C’est un cas classique, un téléphone portable a été utilisé pour filmer l’incident. Les téléphones portables ne sont qu’un élément de la longue liste d’objets de contrebande qui ne sont pas autorisés parce qu’ils causent du tort aux gens et sont utilisés pour planifier d’autres crimes », a ajouté Singabakho Nxumalo, le porte-parole du centre pénitentiaire.

Relations intimes entre prisonniers et personnel carcéral : pas si rares que ça

Il faut savoir que les relations entre détenus et le personnel de prison (gardiens, agents, etc.) ne sont pas des faits rares. De nombreux chercheurs se sont d’ailleurs penchés sur la question. C’est le cas par exemple de Philippe Bensimon, docteur en criminologie et chargé de cours à la Faculté de l’éducation permanente de l’Université de Montréal (Canada), qui démontre que le phénomène d’attirance du personnel carcéral pour les délinquants est fréquent et se termine pour la plupart assez mal voire de façon dramatique.

Il souligne par ailleurs qu’il s’agit d’un phénomène qui touche plus les femmes que les hommes. Les études menées sur le sujet ont en effet révélé que les femmes travaillant dans des établissements carcéraux sont plus enclines à développer une attirance pour les détenus.

Affaire à suivre….

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