Le mouvement Frapp, dans une note parvenue à la rédaction de Sunubuzz, dénonce avec la dernière énergie les « agression successives » à l’endroit des activistes et parle ainsi les germe d’une guerre civile au Sénégal.
In extenso
Coordinateur Frap/ Dakar agressé
Aujourd’hui lundi 10 mai 2021, Adama Diatta le coordinateur de FRAPP dans le département de Dakar a été agressé par des nervis du maire de Dakar-Plateau devant les policiers. Il était allé avec 4 autres membres du FRAPP déposer une lettre adressée au maire. L’objet de la lettre: « demande de décolonisation des espaces publics de la commune de Dakar Plateau ».
Le FRapp fustige
Le secrétariat exécutif national (SEN) du FRAPP dénonce énergiquement cette agression cinq (05) jours seulement après l’agression par des nervis du maire de Malicounda et directeur du COUD Maguette Sène de cinq (05) membres du FRAPP qui étaient allés à Nianing répondre à l’invitation du mouvement Joog Jot Na. Cela s’est produit devant des gendarmes inertes qui semblaient avoir reçu l’ordre de laisser faire les nervis.
D’autres agressions au mois d’avril
Au mois d’avril, les membres du FRAPP répondant à l’invitation du comité pour la défense des intérêts de Médina Wandifa ont également été agressés par des gens proches du maire et député Malang Sény Faty.
Alerte
Le FRAPP prend l’opinion publique nationale et internationale à témoin.
Depuis lors, le procureur de la république ne s’est pas saisi du dossier.
Point du doigt Macky Sall
Pour le SEN, ces agressions sont le résultat d’un plan ourdi par le président Macky Sall qui avait dit que les événements de février et mars ne se reproduiraient plus. Pour le SEN, ces agressions ont pour objectif de se venger du FRAPP, d’intimider le FRAPP, de l’empêcher de poursuivre son travail consistant à aller rencontrer les populations opprimées dans le Sénégal des profondeurs et à fédérer les collectifs en lutte…
Le FRAPP interpelle le président de la république « gardien de la constitution » qui est le seul et unique responsable de cette violence par la privatisation de la sécurité par l’utilisation de milices qui opèrent auprès des forces de sécurité. Si le Président ferme les yeux devant tant de violations flagrantes des droits constitutionnels des membres du FRAPP et d’autres citoyens, c’est juste que lui et son gouvernement veulent semer les germes d’une guerre civile et d’une stratégie du chaos. Sentant leur fin proche, ils veulent mettre le feu à notre Sénégal.
Le SEN du FRAPP demande aux nervis et à leurs parents de refuser de servir de chair à canon pour s’attaquer à d’autres citoyens qui n’ont commis que les crimes suivants: poser des débats, soutenir des luttes légitimes, bâtir des ponts entre les opprimés des politiques du président Macky Sall.
Aux agents des forces de défense et de sécurité, le SEN invite à refuser d’être des policiers, des gendarmes de l’APR, de la famille Sall. Soyez des policiers, gendarmes, militaires…du peuple.
À l’opinion publique nationale, le FRAPP informe que ces vagues d’agressions ne laissent qu’un seul choix à ses membres: la légitime défense !
Le SEN du FRAPP va poursuivre ses activités et invite toutes les structures du FRAPP à dérouler leur plan d’implantation dans les 14 régions, dans les 45 départements et dans les 557 collectivités locales. Le SEN encourage vivement les membres du FRAPP à être aux côtés des citoyens agressés par les politiques du président Macky Sall.
Agressés par les spoliations foncières, les licenciements arbitraires, les recrutements clientélistes, les démolitions de maisons, la vie chère…
SUNUBUZZ !
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