Affaire Adji Sarr – Ousmane Sonko prend une nouvelle tournure, l’ Etat donne sa version des faits

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L’ affaire opposant Adji Sarr  à Ousmane Sonko, suite pas fin. Me Sidiki Kaba, ministre des Forces armées veut la suite de l’enquête pour situer les responsabilités. 

Face à la presse, le ministre des Forces Armées liste ses exigences dans l’affaire du viol qui oppose Ousmane Sonko à la masseuse. L’indépendance de la justice au menu.

« C’est important de livrer la part de vérité de l’Etat parce qu’il nous faut éclairer l’opinion sur ces évènements parce que nous avons entendu plusieurs narrations et récits laissent entendre que l’Etat endosse l’entière responsabilité des morts, des pillages, des blessés », a d’emblée déclaré le ministre des Forces armées pour camper le débat.

À l’en croire, la Justice est en train de suivre son cours. « Cette affaire a pu cacher la véritable affaire. La véritable, c’est cette plainte qui oppose deux sénégalais qui sont d’égale dignité et la justice en toute indépendance et impartialité rendra son verdict selon les éléments de preuves mis à sa disposition. Donc, laissons la justice continuer son travail et nous aurons la vérité le jour où elle rendra sa décision. On a voulu faire porter l’entière responsabilité des faits à l’Etat or, cette plainte et ce refus de déférer devant la Justice sont les éléments déclencheurs de ces évènements. Maintenant, il y avait un terreau qui a été lié à la situation de mal vivre d’une certaine population à cause de la pandémie.

Ces dernières ont même reculé et parfois, on a même entendu qu’elles ont fui. Si on n’était pas dans un Etat démocratique, cela ne serait pas possible. Cela ne se produirait pas dans un État de dictature. Les forces de l’ordre ont fait preuve de tenue, de retenue et de sang-froid. Si elles avaient agi autrement, nous aurions eu un bain de sang. Elles ont, par moment, reçu des pierres, elles ont été piétinées mais elles sont restées calmes », a fait savoir le ministre des Forces Armées.

De même il a nié les actes de tortures qui seraient infligés à certains citoyens lors de ces derniers évènements violents. D’après M. Kaba, des actes de tortures n’ont jamais existé. Car, poursuit-il, au Sénégal, on a institué la présence de l’avocat dès l’interpellation. Il s’ ajoute que la personne placée en garde à vue peut requérir un médecin pouvant constater s’il a des blessures ou pas. De même, Sidiki Kaba a déchiré le rapport d’Amnesty International qui fait état de la restriction des libertés de marche au Sénégal. Il a révélé que plus de 2000 demandes de marche ont été autorisées. « Il n’y qu’à peine quelques demandes qui ont été rejetées et, elles sont moins de 4% », a martelé Sidiki Kaba, ajoutant que sur cette question, l’Etat du Sénégal n’a pas de leçons à recevoir d’ailleurs « Le Sénégal n’est pas l’enfer des droits de l’homme ».

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