Arrêté pour viols par plusieurs, le procès de Benjamin Mendy s’est poursuivi ce lundi en Angleterre. Il a été marqué par l’intervention musclée du procureur Timothy Gray.
Ce dernier a dans son introduction expliqué les contours du système mis en place par le footballeur français et son co-accusé Louis Saha Matturie qui n’ont pourtant aucun lien de parenté.
La stratégie selon les faits énoncés par le procureur est toute simple : Louis Saha Matturie, employé comme assistant du footballeur, était chargé de lui trouver de la compagnie pour ses soirées dans son domicile de Prestbury dans le Cheshire, à quelques kilomètres de Manchester.
« Les accusations montrent que l’une des tâches de M. Saha pour M. Mendy était de trouver des jeunes femmes et de créer des situations où ces jeunes femmes pourraient être violées et agressées sexuellement », a ainsi lancé le procureur Timothy Cray au cours de la journée d’audience où s’il est évertué à présenter Benjamin Mendy comme un « prédateur » s3xuel.
Le procureur note que certaines des victimes présumées étaient mineures ou tout juste majeures. Au moment des faits présumés, certaines femmes « étaient saoules et se souvenaient de peu ou de rien, ou dormaient, ou se réveillaient ». « Vulnérables, effrayées, isolées », résume-t-il. Dans un système de prédation bien rôdé, Louis Saha Matturie aurait été chargé de se rapprocher d’elles, en boîte de nuit. L’une des victimes raconte avoir été payée pour assister à une soirée chez le footballeur, puis violée, sans préservatif, dans sa salle de cinéma privée. « Ces femmes étaient jetables : des choses à utiliser pour le sexe, puis jetées de côté », estime Timothy Cray.
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