Le haut fonctionnaire de Guinée équatoriale, Baltasar a récemment été démis de ses fonctions par décret présidentiel, suite à la diffusion de sextapes qui ont suscité une vive réaction sur les réseaux sociaux. En plus de cette sanction, il est accusé d’avoir conservé ces vidéos sans l’accord des personnes impliquées, comme l’a rapporté la télévision nationale.
Pour Juan Carlos Ondo Angue, ancien président de la Cour suprême et désormais opposant en exil en Europe, cette affaire illustre le « déclin du régime de Malabo ». Dans des propos relayés par RFI, Ondo Angue a commenté : « Au-delà des jugements moraux, l’aspect juridique de cette affaire est frappant. Le matériel à caractère sexuel a été saisi, et les autorités ont ordonné la diffusion de ces images sur les réseaux sociaux. Vu la gravité de la situation et le fait que des membres de la famille présidentielle soient impliqués, aucun agent n’aurait pris une telle initiative de son propre chef. De nombreuses femmes apparaissent sur ces images. »
Ondo Angue a également évoqué la question de la succession dynastique mise en place pour favoriser l’accession au pouvoir de Teodoro Nguema Obiang Mangue, le fils du président. Selon lui, cette succession s’accompagne d’une « dérive autoritaire très prononcée ». Il appelle les Africains à s’interroger sur la situation en Guinée équatoriale, en particulier sur les atteintes aux droits à la vie privée : « Pourquoi les plus hautes autorités se permettent-elles d’enfreindre ce droit fondamental ? Ce sont des questions que les citoyens doivent poser. »
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